Paroles de la chanson Lune 300 par L'Hexaler

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Paroles de la chanson Lune 300 par L'Hexaler

Pas besoin qu'les spots m'allument, tout en froissant l'truc
J'brille, la plume éclairée par un croissant de lune
Y'a pas de droit sans lutte, j'crois en Dieu, pas en l'urbe
Libre, le Président peut s'mettre un doigt dans l'uc
Tu sais c'qui m'attriste mal, j'garde l'esprit, la grinta
Pour Vesky, la trixma, j'kick sale mais je cicatrise mal
Quelques points d'suture dans mon coin d'rue dure
Il est loin l'futur, quand t'as l'joint, l'coupure

J'me suis confronté au pire en sachant qu'il arriverait
Manquant de mots pour le dire car mon cœur est illettré
La galère tire les traits et le temps bannit les traîtres
Un élève qui monte en grade aura juste appris des maîtres
Auprès d'mes proches, il n'y a pas que l’or qui brillent
Ma langue est dans ma poche, nul besoin de lèche-vitrine
J'reconnais mes torts avant que la mort s'immisce
Que j'approche Iblis et sa force illégitime

Chaque soir, j'allume un s'bar à la poussière de lune
J'devrais stopper au lieu d'y mettre vraiment toutes mes thunes
J'ai conscience du monde dans lequel on vit
Loin des conflits, d'leur politique, ici j'survis avec c'que j'ai
On est maudit, on a compris
Réellement leurs projets, ils ont un ciel ouvert, la clé c'est le biff
Le biff fait prendre des risques en Europe, on tape des manifs
Pendant qu'ils s’tuent en Palestine, en Europe on bloque des ronds-points
Et on décapite au Benin

Pas de hasard pour chaque bagarre au bar de rire
Et dans ce bazar à ce monde de barge je suis fier d'appartenir
À part saisir l'instant même si tu pries en boucle
Pas de moment de vie en double, j'ai fait trop de ratures spontanées
Alors tout est écrit, j'en doute
Au lieu de compter des liasses où la thune s'absente on se décale
Retrouver une place où la lune croissant de l'exhale
On débat, on milite loin des idées de ceux qui gouvernent
Bien sûr qu'on dépasse les limites, on va en fixer des nouvelles

J'ai suivi l'astre jusqu'à l'aube, dévasté jusqu'à l'or
Et là j'ai traversé les champs de lave dans un vétuste carrosse
Un gars brisé jusqu'à l'os, que les blés sur Talon
Mon âme a dû éponger tant de larmes que j'en ai plus le tarot
J'attends plus que la lune éclaire, déçue que mes lacunes écœurent
Perdu dans la brume épaisse, jamais je l'ai vaincu mes peurs
Mais je reste là, entre homicide et désastre
Où l'amour s'est exilé sur mon domicile et désastre

Rien à foutre de tout tes bails, y a un truc que tu t'es pas dit
Et j'prends les paris, y en a pas un qui t'ébahi
On enfile nos côtes de maille, déjà près bien avant qu't'arrives
Des requins dans les Caraïbes, nous on qu'des poissons d'Avril
J'rappe juste à la fermeture
À la fermeture, moi j'dois faire quelques thunes
Avant d'apprécier l'clair de lune
Sans reflet sur une merde d'une
Y a des espoirs intarissables et des vérités qui font mal
Ce qui fait qu'tu vois souvent l'monde à l'horizontale

J'raconte ma vie ses aléas
La street les galéreux, trop d'enculés sont pas nia
Parfois j'suis pas mieux, ils préfèrent croire au Père Noël
Plutôt que croire en eux, le soir pété j'guette ta luna
Et j'repense à nous deux, j'roule un pétard
J'mets un dix balles et j'regretterai comme Edith Piaf
Écrire c'est vital comme respirer ou faire des faf
T’es mon pote tu fais des phases,je t’évite t’es trop néfaste
J'vais m'tailler loin d'ici comme une étoile, j'ai besoin d'espace

Un clair de lune éclaire mes nuits sombres
Quinzième et treizième lettres sur l’écusson
Faudrait qu'on rende compte, de ce qu’on raconte
J'transforme mes fautes en comptes, j'suis Marseille de font en comble
Les délires d'un orfèvre, sur le champ de la Lyre d'Orphée
Genou morphé à trop morfler
J'veux qu'la foule s'élève, enlever le doute des têtes
Que la voûte s'élève, que ma foudre grince la voûte céleste

C'est toujours les mêmes thèmes qu'on distille
Ce beat on freestyles, la sédition comme G-Kill
Pour voir les fachos qui style, mais qui maitrisent personne
Y'a qu'l'haine qui ressort, la vie est un coup d'massue
Demande à Nicky Larson
De l’encre et ma feuille absorbe, mange ta raison
Il n’y a plus de mère Thérésa, ils ont bouffé le réseau
Alors Je traverse les rivières, accompagné de mes sauss
Nique le monopole des grands, même ton Jeff Bezos

A l’heure qu'il est, j'ai l'impression qu'il y a d'autres mondes
L'éveil nogué sur la terre entière
Comment se battre contre ces âmes vagabondes
Et les faire rayonnés de lumière
Sois pas choqué si tu arrives à voir ces bêtes immondes
C'est que tu as levé tes œillères
Crois-en, t'es la lune et ce soir je m'en inspire
Je me sens prêt à contre-attaquer l'enfer

Je vis à l’heure de Liège, où on te dira oui mais non
Comme Geneviève ou la jeune nièce de Georges Simenon
À l'entre deux, j'prends ma plume, quand je veux j'ai mille raisons
Liaisons dangereuses et j'suis dans l'jeu depuis des plombes
Aussi vrai que ma mère et ça qu'éclaterait bleu
Que ma merveilleuse m'amène loin des affaires ténébreuses
Je défais les nœud, ça je sais, chaque rêve est vénéneux
Y a le fond et la forme et j'arrêterai pas d'taper les deux
Je m'élève
Les êtres humains sont désunis depuis les sumériens
Que même Ulysse croyaient les avoir vaincus mais rien
Y a les p'tits gérants et les dirigeants d'réseaux
Belligérants, envie de dividende des autres, des autres
Oui la misère ici c'est pas ce qu'il manque
Et j'partirai aussi vite qu'une étoile filante
Un ensemble d'hématomes qui fait de moi c'que j'suis
Je n'enfante plus des albums, je crée des masterpieces

À l'heure qu'il est, j'ai l'impression qu'il y a d'autres mondes
L'éveil nogué sur la Terre entière
Comment se battre contre ces âmes vagabondes
Et les faire rayonnés de lumière
Sois pas choqué si tu arrives à voir ces bêtes immondes
C'est que tu as levé tes œillères
Croissante est la lune et ce soir je m'en inspire
Je me sens prêt à contre-attaquer l'empire

Le bonheur on l'attend, le mal-être dure
Les gens perdent des principes qu'ils n'ont jamais eu
Ça ressembla des thunes
Bientôt les oiseaux boitent, les baleines brûlent
Pourquoi chercher trop d'interactions
On est souvent bien qu'avec une
Lune croissante, plume froissante
Tu ferais quoi d'tes minutes s'il t'en restait plus que soixante
Encore, encore, c'est à celui ou celle qui fera plus
La tête doit prendre le dessus quand le cœur abuse

Bim, zuri, zi, imagine un sens
Tu connais le génie au génome légendaire et comme prodigy
La guerre n'est jamais finie, ainsi va la vie et le pute
Le zoufli est hip-hop depuis tout petit, puriste, mon orbite
Déprime les pronostics classiques, cinquante piges, style la rime qui fige
J'm'affiche comme Armstrong sur la lune croissant
Planet Mars représente, corrige la bande passante

J'crois qu'j'ai enfin atteint ma forme finale, j'suis en mode pleine lune
Mon décor est abyssal mais j'm'y sens pas si mal même si j'inhale peu d'air pur
Pourquoi c'est toujours ceux qui rappent le moins bien qui veulent en faire plus?
J'compte sur personne pour briller, j'me trouve pas d'excuses
Suffit d'inviter un mic et j't'en donne juste un aperçu
J'montre qu'une de mes faces et j'me plains qu'j'fais pas assez d'vues
Dans l'ombre depuis des lustres mais bon ça l'exalte, t'as prévenu
J'compte un Venus Mars, j'compte un Merguez

Toujours dans la lune, comme pour oublier
Que le monde est en train de vriller, on est pillés par les mêmes constamment
On nous ment sciemment et j'ai jamais su me taire
Fuck un disque de diamant, les yeux trop ouverts
J'comprends pas votre silence et quand j'y pense j'ai envie d'remettre le couvert
Parce que les rappeurs font que brasser d'l'air, pourtant les choses sont claires
Nous sommes en guerre

J'rode la nuit jusqu'à c'qui est plus d'passant sous la lune croissant
Pendant qu'ils cherchent une p'tite place entre le luxe, l'argent
J'm'allume en bas des trucs clinquants qui ne dure qu'un temps
Ici l'équipe est fine, j'fais au moins dix mille kills par an
C'est pas difficile, l'inspi sort direct d'la rétine
Loin du paraître, j'ai mixé l'herbe et la résine
Avant d'disparaitre, on empilera un max de titres
Et comme dit Alex, j'ai pas confié toute ma vie au ministre

Tu glisses comme du beurre de carité, j'm'infiltre
Ici, tu meurs de charité, j'insiste
Tu comprends pas l'principe si tu mets pas replay
Trop d'vanité, tu finis dans les pompes d'un vanupied
Elle va lutter ou tu s'ras mort avant tes quarante annuités
On marque nos territoires, pisse comme des canidés
Un secteur dérisoire, trop d'délit en plus du déni d'boire
Trop d'béni, c'est comme la parité
Peu d'béni et trop d'dérives au square
Et d'histoire, les mères sont paniquées

Des cycles, la lune croissante m'pousse les vents, les marées
Des inécrets, ces influences au gré du temps
Je recite mes prières de lumière tel un phare
Dans la nuit, j'précise qu'ici, on a grandi le flux
Tout près du centre, sa lutte face aux forces invisibles
Comme un contre-courant, ça urge
Sache qu'un point dans l'univers te passe le salut
On évalue, on évolue, on attend que les cœurs s'allument
Une impression de déjà vue pour soigner ce monde insalubre

L'esprit serein comme l'exalour, capitaine de mon navire
Gardien d'mes frères, de mes sœurs, venu d'Al-Qamar
Silence est d'or donc j'avance comme un clan-clan
Reviens tout niquer comme à l'époque d'Esprit d'Clan
Un paix et amour dans vos vies, ainsi soit-il
Pour affronter celle-ci, faut des épaules
Reste toi-même, ça paye pas d'jouer des rôles
Elle peut être cruelle, demande à Sile

Au crépuscule, je déambule, perdu dans mes pensées
Chaque soir, Chétan me rejoint au comptoir et m'invite à danser
Parfait pour ce monde, j'ai peur d'finir en psychiatrique
Stress, c'est vrai qu'les paroles s'envolent et seules les cicatrices
Reste à moitié fou, à moitié sourd
Plus rien d'me donne la gole à part les sous
Me fais pas croire qu'on s'entend bien, on s'écoute parler sourds
J'crois bien qu'un jour, j'vais finir par prendre feu tellement j'm'allume
Qu'il a ma joie en l'air et la tête dans la lune

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