Paroles de la chanson Le *** *** ******** par Stratégie De paix

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Paroles de la chanson Le *** *** ******** par Stratégie De paix

Issue d'une campagne reculée, là où il n'y a pas de projets d'avenir
T'as deux choix, soit tu finis par bosser à l'usine d'à côté, soit…
Pas pour elle, elle veut être professeur de français
A la sueur de son front, elle va être récompensée
Première année affectée, a des classes surchargées
Surpassée, pas formée pour accepter la violence du quartier
Triturée, elle aurait juste voulu parler
Mais ses collègues ont démissionné au sens propre comme au figuré

Le bateau accoste, il a posé le pied sur le sol français
40 ans plus tard sont toujours fermées les portes d'entrée
Les montagnes de Kabylie se dessinent au cœur de ses pensées lointaines
Ses yeux noirs abritent une grande étincelle
Il passe devant l'enseigne verte et lumineuse qui attire ses semblables
Ni jeu, ni alcool, ses convictions restent inébranlables
Combien verra-t-il encore de printemps ?
Incompris, dans ce pays qui sciemment se bouche les tympans

Elle est bourrée d'impatience de retrouver son prince charmant
Cinquième journée à l'attendre à se retourner dans sa chambre
Elle s'est faite belle pour les merveilles de ce week-end intense
Ephémère, même l'étincelance éternelle ne dure qu'un temps
Dimanche soir, le quai de gare est noir de monde
Elle l'accompagne, le train démarre, et redevient une femme de l'ombre
Seuls et dépendants et au final, esclaves d'eux-mêmes
Et ce schéma se reproduit chaque semaine

Elle marche seule, à la lumière des néons blafards
Rasant ses ruelles seule dans un monde glacial
La cinquantaine passée, sentiments verglacés
La vie à deux c'est désormais une affaire classée
Démarche élégante, en tailleur une beauté bien conservée
Une journée de labeur, trois verres pour décompresser
Le passé pèse lourd, violence conjugale
A chaque nouvelle rencontre, les démons referont surface

[Refrain]
Mon premier est une fête où les danseurs viennent masqués
Mes deuxièmes même pipés gardent une face cachée
Mon troisième est la figure de l'ange qui déplie les bras
Et si t'es pas sur ma dernière c'est que tu n'es pas invité à
Mon premier est une fête où les danseurs viennent masqués
Mes deuxièmes même pipés gardent une face cachée
Mon troisième est la figure de l'ange qui déplie les bras
Et si t'es pas sur ma dernière c'est que tu n'es pas invité
Mon tout est la métaphore d'une société aux peurs profondes
Où chacun se montre pour danser mais reste seul au monde

Sur les traces de son passé, des cauchemars qu'il ressasse
Ses années sombres gravées, jusqu'à ne plus voir que ça
Otage de la mémoire de masse, il témoigne
Les gens sont navrés, à vrai dire, ces signes de pitié ne pourront le soigner
Pire, à force de comparer chaque souffrance
Ses discours se réduiront à des phrases touchantes
Quel avenir ? Franchement, rien d’encourageant
Même pas l'hommage d'une statue de soldat inconnu mort pour la France

Tous les yeux portés sur Elle, une belle brune couleur caramel
Ça sert à rien de cacher, la détresse se laisse apparaître
Seul pilier d'une famille monoparentale
L'annonce de l'heureuse nouvelle a déclenché une réaction lamentable
Une femme forte, le mental souvent mis à l'épreuve
Dans une lutte au corps à corps, l'indifférence continue de lui glacer le coeur
Instinct de protection maternelle
A l'heure du coucher un conte, un baiser puis elle ferme les persiennes

Lui, c'est le symbole même de tout ce qu'on envie
Les comptes remplis, la famille, les voyages dans le monde entier
Il fait fortune sur les marchés financiers
Là où on ne mesure pas les conséquences des salariés licenciés
Pourtant lui, a croisé la misère, un soir d'hiver
Un de ses vieux amis dort dans le froid et la tristesse
Voilà le dilemme qui hante son esprit
Mais mille questions d'éthique restent sans réponse précise...

Levé a six heures tapantes, café noir
L'atmosphère imprégnée d'une frayeur latente
Tout n'est plus qu'accessoire depuis qu'il vit avec une grande sœur absente
Seize ballets, conscient qu'il devra remonter seul la pente
Apprenti dans le BTP, son handicap, c'est bégayer
Rangé dans la cage des autistes, délaissé
Plus il y a de monde, plus il se sent seul
Dans le bal des solistes, sur la piste il n'est pas l'unique danseur

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