Paroles de la chanson Dix Mille Pardons par Lynda Lemay
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Paroles de la chanson Dix Mille Pardons par Lynda Lemay
Il peut m’offrir tous les pardons
Qu’un cœur peut inventer
M’les dire sur n’importe quel ton
Avec sincérité
Lorsqu’il me serre dans ses bras
Ça m’fait encore plus mal
De sentir qu’il ne m’en veut pas
Alors qu’ce serait normal
Les années ont beau s’empiler
Les unes sur les autres
Pas une seconde, j’n’ai oublié
Que tout est de ma faute
S’il ne vit plus qu’à l’imparfait
Qu’un cœur peut inventer
M’les dire sur n’importe quel ton
Avec sincérité
Lorsqu’il me serre dans ses bras
Ça m’fait encore plus mal
De sentir qu’il ne m’en veut pas
Alors qu’ce serait normal
Les années ont beau s’empiler
Les unes sur les autres
Pas une seconde, j’n’ai oublié
Que tout est de ma faute
S’il ne vit plus qu’à l’imparfait
Depuis ses 22 ans
J’ai encore au fond du palais
Un vieux goût de vin blanc
Quand y' m’sourit, mes yeux s’en vont
S’accrocher à son front
Ils glissent le long d’la cicatrice
Qui va jusqu’au menton
Bien sûr, ses blessures sont guéries
Il n’est plus en danger
Même qu’il est content depuis
Qu’y s’est r’mis à marcher
Et pendant que lui se réjouit
De ses petites victoires
Tout bien cramponné à sa canne
Chancelant sur le trottoir
J’ai encore au fond du palais
Un vieux goût de vin blanc
Quand y' m’sourit, mes yeux s’en vont
S’accrocher à son front
Ils glissent le long d’la cicatrice
Qui va jusqu’au menton
Bien sûr, ses blessures sont guéries
Il n’est plus en danger
Même qu’il est content depuis
Qu’y s’est r’mis à marcher
Et pendant que lui se réjouit
De ses petites victoires
Tout bien cramponné à sa canne
Chancelant sur le trottoir
J’me rappelle du hockey bantam
Avec les vieux copains
Quand son bâton, c’tait pas une canne
Quand y' comptait des points
Il peut m’offrir tous les pardons
Du bon garçon qu’il est
Ça creuse juste plus profond
Ma culpabilité
J’voudrais qu’y' m’crache tellement d’reproches
Qu’y' soit tellement méchant
Que d’le voir marcher un peu croche
Ce serait moins déchirant
J’supporte pas qu’il me pardonne
J’peux juste pas concevoir
Comment j’ai pu être aussi conne
Oui, comment j’ai pu boire
Autant de ce maudit vin blanc
Qui goûtait même pas bon
Avant d’lui dire : « Allez viens-t-en
J’t’ramène à la maison »
Il peut m’offrir tous les pardons
Moi, j’me déclare coupable
Tous les jours, j’me jette en prison
Et les remords m’accablent
J’ai beau donner des conférences
Et faire d'la prévention
M’adresser à l’adolescence
Lui dire d’faire attention
Comment j’ai pu être aussi conne
Oui, comment j’ai pu boire
Autant de ce maudit vin blanc
Qui goûtait même pas bon
Avant d’lui dire : « Allez viens-t-en
J’t’ramène à la maison »
Il peut m’offrir tous les pardons
Moi, j’me déclare coupable
Tous les jours, j’me jette en prison
Et les remords m’accablent
J’ai beau donner des conférences
Et faire d'la prévention
M’adresser à l’adolescence
Lui dire d’faire attention
Lui étaler mon pauvre exemple
En guise de mise en garde
Y a toujours un reflet qui manque
Dans les yeux qui m’regardent
Une petite faille dans l’intérêt
Par où pointe l’ennui
Une petite voix qui chuchoterait
« Elle a bientôt fini? »
Mais je continue mon discours
Et je vais jusqu’au bout
J’m’adresserai même aux plus sourds
J’raisonnerai les plus fous
Si j’peux savoir qu’j’ai convaincu
Une seule blondinette
Le soir où elle aura trop bu
De n’pas quitter la fête
En conduisant comme j’ai conduit
En n’faisant qu’à sa tête
Oui si elle appelle un taxi
J’me pardonnerai peut-être
Quand je me serai fait l’honneur
De convaincre un fêtard
De n’pas désigner comme chauffeur
Un possible chauffard
Peut-être que j’aurai moins peur
De croiser son regard
Il peut m’offrir dix mille pardons
J’ai toujours le cœur gros
De n’pas quitter la fête
En conduisant comme j’ai conduit
En n’faisant qu’à sa tête
Oui si elle appelle un taxi
J’me pardonnerai peut-être
Quand je me serai fait l’honneur
De convaincre un fêtard
De n’pas désigner comme chauffeur
Un possible chauffard
Peut-être que j’aurai moins peur
De croiser son regard
Il peut m’offrir dix mille pardons
J’ai toujours le cœur gros
D’le voir marcher comme un soûlon
Depuis mon verre de trop
Depuis mon verre de trop
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