Paroles de la chanson Le B par Bilel

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Paroles de la chanson Le B par Bilel

Il traîne là où il faut pas ( faut pas ), trop fier pour faire le premier pas
Il a grandi comme il a grandi, le destin s’écrit pas au Velleda ( Velleda )
Tout passe mais rien ne s’efface, ce qui reste les actes, les paroles ( les paroles )
Il pense qu’à ranger des liasses, il va partir crever sans le pactole
Il aime les billets de 500, l’alcool et les armes à feu
Il déteste l’adolescence, l'école, les profs de mes deux
Son quartier a des airs d’asile ( d’asile ), tu l’as peut-être vu sur la 6
Il sort d’un milieu hostile, fait peur aux meufs en Mini Austin
Il sait qu’il est loin d’être saint, parfois il s’en veut à lui-même
Il préfère se confier au chien, aucune confiance en l’espèce humaine

13 ans, son mode de vie est stressant
Paires de Fred, Samsung à 800
Il arrache tout, touristes et passants
Il rôde toute la Night, ses yeux verts brillent dans la nuit
Prêt à tout pour faire de la maille, vodka dans la Cristalline
Tu l’as peut-être croisé en bas de chez toi, il vide tes meubles pendant que tu dors
Tes chaussettes au bout des doigts il est reparti avec tout ton or
Dans la zone tout souriant, les poches remplies de francs
Rentres dans le hall lui a dit le grand
Tout ce que t’as bah je te le prends
Il rentre chez lui la larme à l’œil ( à l’œil )
Du sang coule de sa bouche ( sa bouche )
T’façon il s’en bat les couilles demain il s’est juré de faire le double
10 ans plus tard il lui sort un glock, lui demande si il s’en rappelle
Il crie que personne s’en mêle, hurle que c’est personnel
La zone c’est plus la même ( la même ), depuis qu’il y a plus le M ( le M )
Belleville, rue Piat, les quartiers que personne n’aime

La vrais l’appellent le B ( le B ), tu sais celui que tu snobais
Serres les jambes il va te lober, si tu trahis il va pas te louper
Le genre de mec un peu perturbé, quand il parle il y a zéro filtre
Le genre de mec un peu déglingué, il sort une Mixtape avec zéro feat ( zéro feat )
Il aime pas les boîtes de nuit quand elles sont gardées par des montagnes russes
On lui a dit que c’était pas possible, nique sa mère il monte à Brux’
24 ans, il attend un môme ( un môme ), il trouve le dièse terrifiant
Il lui a écrit un morceau ( morceau ), il va l’appeler mon enfant
27/11/2011, née sa raison de vivre
Mais comme un con il finit en zonz’ ( en zonz’ ), hypnotisé par le chiffre
Ils lui disent qu’il a pas su ( pas su ), lui donnent ce qu’il n’a pas reçu
Le sert fort dans ses bras ( bras ), à la fin de chaque parlu’ ( parlu’ )
Il partage ni peine, ni douleur, quand ça va pas il se met à tiser
Des allers-retours en prison qu’il n’a jamais médiatisé
Dix matines, arrivants, radio des poumons il connaît le manège
La vengeance, un plat qui se mange froid ( s’mange froid ), il fera en sorte que ça neige
En ce moment ça va pas trop ( pas trop ), le moral est dans ses Gucci
Il revoit ses potes en photo ( photo ), ses larmes éteignent les bougies
Il entend le bruit de la moto, il se dit que c’est peut-être son tour ce coup-ci
Les gens c’est tous des mythos, ils veulent ses sous mais pas ses soucis
L’amitié, qu’elle nique sa mère, il a vite su qu’elle existe plus
Il pardonne l’impardonnable à des potos, à des fils de putes
Il s’est livré à cœur ouvert avec un flash et une paire de burnes
Il est sans doute la preuve vivante qu’on peut faire chialer juste avec une plume ( avec une plume )

33 ans, dans sa caisse à écrire ce texte ( ce texte )
Il aime toujours pas la hagra, il parle toujours quand les autres se taise
Il a mûri, il a plus la haine, trouve le bonheur dans une vie simple ( vie simple )
Aujourd’hui il se prosterne ( prosterne ), cinq fois vers la ville sainte
Il a compris que la vraie vie n’était pas dans le luxe ( n’était pas dans le luxe )
C’est le genre de mec qui gare sa caisse pour prendre le bus ( pour prendre le bus )
Parce que c’est les plus malheureux qui rigolent le plus ( rigolent le plus )
Parce que c’est les plus miséreux qui donnent le plus ( donnent le plus )
On l’a aperçu regarder dans le vide, ressassant les douleurs qui l’habite
Il a toujours dit non à la frime, son cœur est grand comme l’Afrique ( l’Afrique, l’Afrique )
Le front au sol ( au sol ), il laisse la vie en suspens ( en suspens )
Oui c’est Dieu qui donne ( qui donne ), et quand il donne il surprend hein

Le B, tu sais celui que tu snobais
Serres les jambes il va te lober, si tu trahis il va pas te louper

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