Paroles de la chanson Index par Vince Kaul & DA2Noizy

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Paroles de la chanson Index par Vince Kaul & DA2Noizy

Des fois j'suis heureux, vraiment heureux, au sens propre comme figuré
Genre heureux comme Kanté, heureux à en crever, heureux comme un demeuré
J'apprécie trop l'instant j'm'imagine dans le futur quand j'serais certainement nostalgique de c'moment
J'me torture mentalement c'est un de mes penchants, mais une chose est sure c'est à double tranchant
Il était donc vrai ce dicton de merde, plus on possède fiston plus on a peur de perdre
La porte vers le bonheur est une putain d'aubaine, j'profite un instant avant qu'elle n'se referme
J'suis venu au monde sans connaitre la planète j'connaissais pas non plus c'qu'il y a dans mon cerveau
J'ai cherché l'bonheur sous sa mauvaise silhouette, c'était une fausse piste comme Rachel Solando
Il y a pas longtemps j'ai trouvé la flamme c'qui est embêtant c'est qu'elle part à chaque fois
Elle ne m'appartient pas faut qu'j'me l'mette dans le crâne, mais j'connais son visage et c'est ça l'avantage
Question d'équilibre, tout est question d'dosage, j'serais déjà mort bien avant d'être sage
Mais j'aimerais mourir libre sans aucun dopage, qu'il n'y'ait pas d'otage au poste de pilotage
Et là j'parle de ma tête celle qu'est parfois trop p'tite, celle qui vacille parce qu'elle trouve que l'temps va trop vite
Pour changer d'humeur c'est elle qui s'précipite, mon copilote grignote les fils dans le cockpit
J'ai-j'ai-j'ai bien peur qu'il ait tout grignoté ce pauvre type, alors je perds pied mais j'finis par m'redresser
Et puis je m'connais à force de cohabiter, avec moi-même enfin c'est c'que j'croyais
J'ai longtemps porté un jugement à travers mon reflet, à travers ma dégaine enfin c'est c'que j'voyais
On est comme des instruments dont on n'connait pas l'son, à force de tester mes cordes j'arrive à m'enjouer
Tu connais la chanson me prend pas pour un con, on est jamais vraiment maître de toutes nos actions
Et c'est pas une raison pour subir ses pulsions, même si je vis dans une prison elle est en expansion

J'faisais des fuck avec l'index tellement j'ai croisé les doigts (x3)
J'me répétais souvent « si seulement c'était toi » (x3), « qui contrôlais tout ça ! »

J'savais bien qu'un jour lointain j'serais grand et c'matin arrive
Selon l'humain la prise en main est vraiment plus ou moins rapide
Quoiqu'il en soit y'a plus d'arbitre dans c'cas maintenant c'est fonce et pense
A c'niveau-là les choix commencent à fréquenter les conséquences
Du stress à la détente, c'est mon aller-retour journalier
Plus j'laisse passe le temps, et mieux j'arrive à l'gérer
Mais j'me plante souvent et j'tourne en rond gars
Epatant j'appelle ça les pas d'danse du compas
J'en ai marre de mes travers, marre de tout faire de travers, de voir mes limites mais de n'pas voir à travers
Faut qu'j'arrête un peu de m'plaindre de tout et son contraire
J'porte des lunettes avec des problèmes dessinés sur les verres
J'subis le sablier avec tout le temps qu'j'perd, tu penses que j'exagère alors que je tempère
Oh Malheur ! Si le temps c'est d'l'argent j'en ai perdu beaucoup plus que MC Hammer
J't'explique pas my man comment j'suis furax, on m'a doté d'une flemme incommensurable
La paresse est pathogène mais surtout curable, elle n'est pas dans mes gènes mais dans mon plumard
J'suis jamais satisfait comme les tonneaux des Danaïdes
Ou alors j'fais pas tout pour l'être et mon poto c'est c'qui m'arrive
J'ai tout pour être polyvalent, les bras c'est pas jolis ballants
Au revoir à ma copie d'avant, encore blottie sur le divan
Faut qu'j'prenne les choses en main et mon destin par les fesses
Ceci est un concept que j'ai compris au forceps
Plus l'temps pour les complexes ni pour rêver d'c'que j'pourrais être
Y'a une époque pas si lointaine j'faisais des fuck avec l'index
Faut qu'j'prenne les choses en main et mon destin par les fesses
Ceci est un concept que j'ai compris au forceps
Plus l'temps pour les complexes ni pour rêver d'c'que j'pourrais être
Y'a une époque pas si lointaine j'faisais des fuck avec l'index

J'faisais des fuck avec l'index tellement j'ai croisé les doigts (x3)
J'me répétais souvent « si seulement c'était toi » (x3), « qui contrôlais tout ça ! »

Mais des fois j'suis heureux
Vraiment heureux

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