Paroles de la chanson Une Seconde Avant L'impact par Mehdi Kruger
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Paroles de la chanson Une Seconde Avant L'impact par Mehdi Kruger
Une seconde avant l’impact,
Y a quelqu’un de pressé qui rentre du marché en se demandant s’il a rien oublié,
Y en a un autre qui traverse la rue en tirant une bouffée de cigarette, Cette fois c’est la dernière, après j’arrête.
Y en a un qui attend le feu vert, celui-là vient de perdre son boulot,
Au bout du rouleau, il pense que ça peut pas être pire,
Et ça le fait rire !
Y a le gamin qui court entre les gens,
Le vent dans le dos la vie devant lui
Au passage, il bouscule cette dame, qui a l’air sérieuse comme un huissier,
Alors qu’elle se rend simplement chez l’épicier.
Y a quelqu’un de pressé qui rentre du marché en se demandant s’il a rien oublié,
Y en a un autre qui traverse la rue en tirant une bouffée de cigarette, Cette fois c’est la dernière, après j’arrête.
Y en a un qui attend le feu vert, celui-là vient de perdre son boulot,
Au bout du rouleau, il pense que ça peut pas être pire,
Et ça le fait rire !
Y a le gamin qui court entre les gens,
Le vent dans le dos la vie devant lui
Au passage, il bouscule cette dame, qui a l’air sérieuse comme un huissier,
Alors qu’elle se rend simplement chez l’épicier.
Y a la belle fille, parce qu’il faut toujours une belle fille,
Elle est fière…
Dans sa nouvelle robe, elle a passé une heure devant son miroir,
À une terrasse de bar, elle sent le regard des hommes en faisant semblant de ne pas les voir.
Une seconde avant l’impact,
Tragédie du hasard,
Des vies comme des pièces d’un puzzle qui vole en éclats.
Trajectoires aléatoires,
Pensées dérisoires réunies dans un étrange schéma.
Rien en commun, aucun lien, si ce n’est celui de partager l’instant T.
Pendant cette seconde, ils ont encore un nom.
Elle est fière…
Dans sa nouvelle robe, elle a passé une heure devant son miroir,
À une terrasse de bar, elle sent le regard des hommes en faisant semblant de ne pas les voir.
Une seconde avant l’impact,
Tragédie du hasard,
Des vies comme des pièces d’un puzzle qui vole en éclats.
Trajectoires aléatoires,
Pensées dérisoires réunies dans un étrange schéma.
Rien en commun, aucun lien, si ce n’est celui de partager l’instant T.
Pendant cette seconde, ils ont encore un nom.
Dans un instant, ils ne seront plus qu’un nombre,
Un charnier immonde sur toutes les télés du monde.
Durant cette seconde, ils sont encore des mémoires,
Avant de devenir un chiffre dans les livres d’histoire.
Postérité anonyme,
Payée par le prix de la chair pour que l’histoire puisse se faire.
Ils ne seront même pas vraiment morts :
Juste une variable humaine pour un message fort.
Lui n’est personne. N’est plus personne.
Et personne ne le remarque, trop gris, trop interchangeable,
Ce qui prouve qu’au XXI° siècle
L’anonymat est encore un camouflage valable
Un charnier immonde sur toutes les télés du monde.
Durant cette seconde, ils sont encore des mémoires,
Avant de devenir un chiffre dans les livres d’histoire.
Postérité anonyme,
Payée par le prix de la chair pour que l’histoire puisse se faire.
Ils ne seront même pas vraiment morts :
Juste une variable humaine pour un message fort.
Lui n’est personne. N’est plus personne.
Et personne ne le remarque, trop gris, trop interchangeable,
Ce qui prouve qu’au XXI° siècle
L’anonymat est encore un camouflage valable
Une seconde avant l’impact,
Avec son air de victime naturelle à rassurer les plus paranoïaques,
Qui se douterait que sous son anorak,
Se cache assez de C4 pour refaire le monde ?
Est-il dans la joie ou la peur ? Essuie-t’il des pleurs ou de la sueur ?
En une vie s’écoulent des millions de secondes,
En UNE seconde le temps de mourir des millions de fois…
Toute une seconde avant l’impact.
Encore une seconde avant l’impact.
Plus qu’une seconde avant l’impact.
Est-ce qu’on a le temps de sentir son doigt déclencher le détonateur ?
Est-ce que ça ressemble à un coup de tonnerre ?
Est-ce que le big-bang a vraiment fait « BANG ! » en créant l’univers ?
Tout semble à nouveau vierge,
Quand retombent les cendres en flocons de neige.
Ne reste que la poussière et la fumée,
En attendant que le monde se réinitialise.
À travers les vapeurs d’essence,
Qui laissent entrevoir une terre immaculée,
Quelques survivants encore sonnés,
Avec le regard habituel des rescapés :
Celui d’un nouveau-né,
Qui pose ses yeux étonnés sur ce monde qu’il ne comprend pas.
Bientôt les ambassades condamneront l’attentat.
Lui qui n’était personne, qui n’était plus personne,
Tout semble à nouveau vierge,
Quand retombent les cendres en flocons de neige.
Ne reste que la poussière et la fumée,
En attendant que le monde se réinitialise.
À travers les vapeurs d’essence,
Qui laissent entrevoir une terre immaculée,
Quelques survivants encore sonnés,
Avec le regard habituel des rescapés :
Celui d’un nouveau-né,
Qui pose ses yeux étonnés sur ce monde qu’il ne comprend pas.
Bientôt les ambassades condamneront l’attentat.
Lui qui n’était personne, qui n’était plus personne,
Lui retrouvera un nom, on lui trouvera des raisons,
« Un jeune homme sans histoire, hors de l’histoire. »
Y aura des explications au vingt heures,
Des proches qui pleurent, des poings vengeurs,
Des vidéos pirates, des slogans vainqueurs.
Bientôt les emballages médiatiques,
Absence de rhétorique, terreau propice au terrorisme.
Guerre économique. Chômage collatéral.
Les indignations pédagogiques :
« Lutter tue »
« Se faire exploser nuit gravement à la santé de votre entourage »
Bientôt les sirènes, les gyrophares,
Les psychodrames, le sang, les larmes
« Un jeune homme sans histoire, hors de l’histoire. »
Y aura des explications au vingt heures,
Des proches qui pleurent, des poings vengeurs,
Des vidéos pirates, des slogans vainqueurs.
Bientôt les emballages médiatiques,
Absence de rhétorique, terreau propice au terrorisme.
Guerre économique. Chômage collatéral.
Les indignations pédagogiques :
« Lutter tue »
« Se faire exploser nuit gravement à la santé de votre entourage »
Bientôt les sirènes, les gyrophares,
Les psychodrames, le sang, les larmes
Une seconde après l’impact… Tout est calme…
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