Paroles de la chanson Avec nos fraises et nos couteaux par Marco Moustache
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Paroles de la chanson Avec nos fraises et nos couteaux par Marco Moustache
Nos fraises et nos couteaux
[MC Dro-P]
Sur les braises de nos rêves en lambeaux
On débarque avec nos fraises et nos couteaux
Dro-P, Marco, deux plumes, une batterie, un clavier
Sur un flottant d’fortune, branlant rafiot langagier
Drapeau en berne pour les lexiques qu’ils nous ont saccagés
Comme un coup de shlass dans l’jabot
Un soubresaut d’éternité dans l’opaque immensité, de la férocité dans l’ geste
Insomniaques voyageurs on épluche nos corps brûlants… Ou du moins c’qu’il en reste
[MC Dro-P]
Sur les braises de nos rêves en lambeaux
On débarque avec nos fraises et nos couteaux
Dro-P, Marco, deux plumes, une batterie, un clavier
Sur un flottant d’fortune, branlant rafiot langagier
Drapeau en berne pour les lexiques qu’ils nous ont saccagés
Comme un coup de shlass dans l’jabot
Un soubresaut d’éternité dans l’opaque immensité, de la férocité dans l’ geste
Insomniaques voyageurs on épluche nos corps brûlants… Ou du moins c’qu’il en reste
Sourire ravageur au service de la passion de la réciprocité
Un tracé au crayon pour recouvrir le cap atroce de l’efficacité
Apatrides en double-croches parce que notre époque réclame de la vivacité
Ecoute l’idéal qui s’enfuit et attends sagement que leurs armées haineuses s’en mêlent
Mouroir mon beau mouroir mais dis-leur à la fin qu’ c’est elles qui sont les plus laides
Saletés de corsaires, barbouzes et mercenaires
Ecoute, écoute, vas-y prends ton temps en prétextant qu’tu n’as encore rien entendu
Nous on écoute le vent qui souffre dans la voile étendue
Au sextant on s’guide des astres immaculés à l’orée d’ces désastres que sans vergogne ils s’attachent à vouloir maquiller
Un tracé au crayon pour recouvrir le cap atroce de l’efficacité
Apatrides en double-croches parce que notre époque réclame de la vivacité
Ecoute l’idéal qui s’enfuit et attends sagement que leurs armées haineuses s’en mêlent
Mouroir mon beau mouroir mais dis-leur à la fin qu’ c’est elles qui sont les plus laides
Saletés de corsaires, barbouzes et mercenaires
Ecoute, écoute, vas-y prends ton temps en prétextant qu’tu n’as encore rien entendu
Nous on écoute le vent qui souffre dans la voile étendue
Au sextant on s’guide des astres immaculés à l’orée d’ces désastres que sans vergogne ils s’attachent à vouloir maquiller
Mais qui est le plus fou, le fou ou le fou qui le suit ?
Effeuillant les pages et comblant les trous d’une nuit illuminée en quête de mutinerie
Et qu’il n’en déplaise aux esprits en biseaux
On lève l’encre dans le plus simple appareil, comme on est v’nu avec nos fraises et nos couteaux
Sur les braises de nos rêves sans sommeil et la tête en morceaux
Alors on s’taille loin
Loin de la vie et des gens
Alors on st’aille loin
Loin de vos phrases de malheur
Alors on s’taille loin
Loin de l’ennui du présent
Effeuillant les pages et comblant les trous d’une nuit illuminée en quête de mutinerie
Et qu’il n’en déplaise aux esprits en biseaux
On lève l’encre dans le plus simple appareil, comme on est v’nu avec nos fraises et nos couteaux
Sur les braises de nos rêves sans sommeil et la tête en morceaux
Alors on s’taille loin
Loin de la vie et des gens
Alors on st’aille loin
Loin de vos phrases de malheur
Alors on s’taille loin
Loin de l’ennui du présent
Alors on s’taille loin
Là où les fraises ont d’la saveur
[Marco Moustache]
On a largué les amarres avec nos fraises et nos couteaux
On va narguer la mort, se caresser sur vos tombeaux
Planter nos regards brûlés dans l’palpitant du plaisir
Pour ne plus voir vos masques glacés manger les cœurs et les trahir
Dérive nocturne de corps furieux loin des courants bien-pensants
Délire fiévreux de boucles brunes oublie les marins malfaisants
Délice des fous qui ne s’orientent plus qu’à l’ardeur de leurs baisers
Là où les fraises ont d’la saveur
[Marco Moustache]
On a largué les amarres avec nos fraises et nos couteaux
On va narguer la mort, se caresser sur vos tombeaux
Planter nos regards brûlés dans l’palpitant du plaisir
Pour ne plus voir vos masques glacés manger les cœurs et les trahir
Dérive nocturne de corps furieux loin des courants bien-pensants
Délire fiévreux de boucles brunes oublie les marins malfaisants
Délice des fous qui ne s’orientent plus qu’à l’ardeur de leurs baisers
Délivre des tendresses insolentes car elles ne sont pas à acheter
Au large l’instant s’étire sur nos peaux meurtries de désir
Les images viennent à mourir, les beautés se mettent à frémir
Et elles hissent bien haut les voiles, et elles quittent enfin l’horreur
De toutes vos prisons cérébrales, des pouvoirs toujours destructeurs
Dans une tempête de mains on fait sombrer l’âme morne
On tue hier et demain et on vole toutes les bornes
Et on pille le cosmos, et on lèse vos dieux salauds
A l’abordage de nos sens avec nos fraises et nos couteaux
Au large l’instant s’étire sur nos peaux meurtries de désir
Les images viennent à mourir, les beautés se mettent à frémir
Et elles hissent bien haut les voiles, et elles quittent enfin l’horreur
De toutes vos prisons cérébrales, des pouvoirs toujours destructeurs
Dans une tempête de mains on fait sombrer l’âme morne
On tue hier et demain et on vole toutes les bornes
Et on pille le cosmos, et on lèse vos dieux salauds
A l’abordage de nos sens avec nos fraises et nos couteaux
[Marco] J’étais morte de puis longtemps maint’nant j’ai peur de me noyer
Mais j’préfère boire la tasse plutôt qu’vos calices viciés
[Dro-P] Fait de caresses et de délices, de malice, d’un peu d’acier
Radeau d’ado rafistolé pour nous éviter la noyade
[Marco] Radeau royal pour étirer nos sourires sans mot, nos soupirs sur les flots
[Dro-P] Nos souvenirs mis à l’eau
[Marco] Sous la peau tout chavire
[Dro-P] Assouvir nos désirs avant qu’il ne soit trop tôt ou qu’on nous mette en cage
[Marco] T’inquiète on est trop loin, ils n’viendront pas à la nage
Prends mes lèvres, étouffe le cri de ce monde de loups !
[Dro-P] Un baiser tendre et infini pour éviter les coups
Dernier remède intemporel contre leurs odieux marchandages
[Marco] Dans son silence on ne mâche pas nos armes
Des cœurs comme des grenades on ouvre une voie entre deux vagues
[Dro-P] Comme on n’a ni l’envie ni l’temps de faire dans la demi m’sure
Avec nos fraises et nos couteaux on soignera nos blessures
Alors on s’taille loin
Loin de la vie et des gens
Alors on st’aille loin
Loin de vos phrases de malheur
Alors on s’taille loin
Dernier remède intemporel contre leurs odieux marchandages
[Marco] Dans son silence on ne mâche pas nos armes
Des cœurs comme des grenades on ouvre une voie entre deux vagues
[Dro-P] Comme on n’a ni l’envie ni l’temps de faire dans la demi m’sure
Avec nos fraises et nos couteaux on soignera nos blessures
Alors on s’taille loin
Loin de la vie et des gens
Alors on st’aille loin
Loin de vos phrases de malheur
Alors on s’taille loin
Loin de l’ennui du présent
Alors on s’taille loin
Là où les fraises ont d’la saveur
Alors on s’taille loin
Loin de la vie et des gens
Alors on st’aille loin
Loin de vos phrases de malheur
Alors on s’taille loin
Loin de l’ennui du présent
Alors on s’taille loin
Là où les fraises ont d’la saveur !
Alors on s’taille loin
Là où les fraises ont d’la saveur
Alors on s’taille loin
Loin de la vie et des gens
Alors on st’aille loin
Loin de vos phrases de malheur
Alors on s’taille loin
Loin de l’ennui du présent
Alors on s’taille loin
Là où les fraises ont d’la saveur !
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