Paroles de la chanson Virgule par Lynda Lemay
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Paroles de la chanson Virgule par Lynda Lemay
Puisqu’on devra céder la place
Et abréger les beaux discours
Puisqu’on devra jeter le masque
Pour mieux se montrer au grand jour
Puisqu’on devra se déshabiller
Se laisser tomber le costume
Puisqu’on devra se déchausser
En vue du marathon posthume
Puisque s’imprime sur l’épiderme
L’itinéraire du voyage
Puisque les rimes des poèmes
S’écrivent en braille sur les visages
Puisqu’entre une joue et une caresse
Il y a tout un dialogue
Mais qu’les histoires que l’on traverse
Ne dévoilent pas leur épilogue
Et abréger les beaux discours
Puisqu’on devra jeter le masque
Pour mieux se montrer au grand jour
Puisqu’on devra se déshabiller
Se laisser tomber le costume
Puisqu’on devra se déchausser
En vue du marathon posthume
Puisque s’imprime sur l’épiderme
L’itinéraire du voyage
Puisque les rimes des poèmes
S’écrivent en braille sur les visages
Puisqu’entre une joue et une caresse
Il y a tout un dialogue
Mais qu’les histoires que l’on traverse
Ne dévoilent pas leur épilogue
Puisque la mort n’est qu’une virgule
Entre la peau et l’au-delà
Que le corps est si minuscule
Que toute la vie n’y entre pas
Puisque la mort n’est qu’une virgule
Entre les hommes et les anges
N’est-il pas un peu ridicule
De noircir autant de pages blanches
Avec des mots qui n’disent rien
Des balivernes en continu
Alors que c’est le mot d’la fin
Qu’on voulait dire depuis l’début
Puisque c’est baigné de lumière
Que l’on devra se mettre à nu
Et que le but, c’est d’être fiers
De ce que cachent nos tissus
Puisque la mort n’est qu’une virgule
Entre la peau et l’au-delà
Entre la peau et l’au-delà
Que le corps est si minuscule
Que toute la vie n’y entre pas
Puisque la mort n’est qu’une virgule
Entre les hommes et les anges
N’est-il pas un peu ridicule
De noircir autant de pages blanches
Avec des mots qui n’disent rien
Des balivernes en continu
Alors que c’est le mot d’la fin
Qu’on voulait dire depuis l’début
Puisque c’est baigné de lumière
Que l’on devra se mettre à nu
Et que le but, c’est d’être fiers
De ce que cachent nos tissus
Puisque la mort n’est qu’une virgule
Entre la peau et l’au-delà
Que le corps est si minuscule
Que toute la vie n’y entre pas
Puisque l’on n’est que des porteurs
De ce flambeau qu’on relaiera
Que l’on n’est que les successeurs
De tous les porteurs d’autrefois
Alors dites-moi ce qu’on peut faire
Pour ne pas faire de bévues
Pour ne pas commettre d’impairs
Avant qu’la mort ne nous ponctue
Puisque le lourd manteau de chair
Devra tomber au dernier jour
Et qu’on n’vaudra jamais plus cher
Que nos économies d’amour
Alors dites-moi ce qu’on peut faire
Avant la virgule en question
Comment arrive-t-on à s’défaire
De nos points d’interrogation
Que toute la vie n’y entre pas
Puisque l’on n’est que des porteurs
De ce flambeau qu’on relaiera
Que l’on n’est que les successeurs
De tous les porteurs d’autrefois
Alors dites-moi ce qu’on peut faire
Pour ne pas faire de bévues
Pour ne pas commettre d’impairs
Avant qu’la mort ne nous ponctue
Puisque le lourd manteau de chair
Devra tomber au dernier jour
Et qu’on n’vaudra jamais plus cher
Que nos économies d’amour
Alors dites-moi ce qu’on peut faire
Avant la virgule en question
Comment arrive-t-on à s’défaire
De nos points d’interrogation
Puisque la mort n’est qu’une virgule
Entre la peau et l’au-delà
Que le corps est si minuscule
Que toute la vie n’y entre pas
Puisqu’on devra céder la place
Fermer sa gueule au bout d’la ligne
Comment peut-on faire avec grâce
Le geste de quitter le ring
Puisque les vieux torchons qui brûlent
Ne nettoient pas les âmes sales
Et que la mort n’est qu’une virgule
Entre un coup d’poing et une étoile
Puisque la mort n’est qu’une virgule
Entre la peau et l’au-delà
Que le corps est si minuscule
Que toute la vie n’y entre pas
Puisque la mort n’est qu’une virgule !
Entre la peau et l’au-delà
Que le corps est si minuscule
Que toute la vie n’y entre pas
Puisqu’on devra céder la place
Fermer sa gueule au bout d’la ligne
Comment peut-on faire avec grâce
Le geste de quitter le ring
Puisque les vieux torchons qui brûlent
Ne nettoient pas les âmes sales
Et que la mort n’est qu’une virgule
Entre un coup d’poing et une étoile
Puisque la mort n’est qu’une virgule
Entre la peau et l’au-delà
Que le corps est si minuscule
Que toute la vie n’y entre pas
Puisque la mort n’est qu’une virgule !
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