Paroles de la chanson Je Suis Cousue par Lynda Lemay
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Paroles de la chanson Je Suis Cousue par Lynda Lemay
Je suis cousue de souvenirs
De morceaux de vie rapiécés
Je suis juste bonne à couvrir
Des lits jamais déshabillés
Je suis cousue mais pas solide
Je me déchire presque aussitôt
Qu'un inconnu passe et décide
De s'assoupir contre mon dos
Je suis cousue de déceptions
Je suis une longue robe d'écorce
Qu'on a vidée de sa passion
Qu'on a tordue de toutes ses forces
Je suis cousue un peu tout croche
De morceaux de vie rapiécés
Je suis juste bonne à couvrir
Des lits jamais déshabillés
Je suis cousue mais pas solide
Je me déchire presque aussitôt
Qu'un inconnu passe et décide
De s'assoupir contre mon dos
Je suis cousue de déceptions
Je suis une longue robe d'écorce
Qu'on a vidée de sa passion
Qu'on a tordue de toutes ses forces
Je suis cousue un peu tout croche
Je suis tachée de vieille peinture
Je ne tiens plus, je m'effiloche
Je manque de fur et de mesure
Je suis revêche comme du velours
Que l'on caresse du mauvais bord
Je suis plus rêche au petit jour
Que la joue d'un homme à l'aurore
Je suis une mode de naguère
Je suis vaincue à plate couture
J'ai complètement perdu l'éclair
De ma tenace fermeture
Je suis cousue d'histoires trop courtes
Et de belles promesses d'ivrogne
Je suis délavée par le doute
Comme une minable catalogne
Je ne tiens plus, je m'effiloche
Je manque de fur et de mesure
Je suis revêche comme du velours
Que l'on caresse du mauvais bord
Je suis plus rêche au petit jour
Que la joue d'un homme à l'aurore
Je suis une mode de naguère
Je suis vaincue à plate couture
J'ai complètement perdu l'éclair
De ma tenace fermeture
Je suis cousue d'histoires trop courtes
Et de belles promesses d'ivrogne
Je suis délavée par le doute
Comme une minable catalogne
Je suis cousue comme en zigzag
Je suis froissée comme du lin
J'ai l'rebord de l'âme qui vague
Je suis oubliée dans un coin
Je suis cousue de souvenirs
Et doucement le temps me troue
Mais j'te promets de retenir
Chacun des souvenirs de nous
Comme un chiffon je m'abattrai
Sur nos millions de gros dégâts
Sur nos promesses renversées
Et je m'imbiberai de toi
Quand je s’rai mince comme un voile
Et aussi sale qu'un mouchoir
Qui'a toujours soif et qui avale
Des rivières de désespoir
Quand je puerai comme une guenille
Qui ne tient plus qu'à quelques fils
Quand ne m'serviront les aiguilles
Qu'à pointer les heures qui filent
Je t'aimerai encore
Je t’aimerai encore
Je t’aimerai encore…
Des rivières de désespoir
Quand je puerai comme une guenille
Qui ne tient plus qu'à quelques fils
Quand ne m'serviront les aiguilles
Qu'à pointer les heures qui filent
Je t'aimerai encore
Je t’aimerai encore
Je t’aimerai encore…
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