Paroles de la chanson Le pianiste par Lonepsi

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Paroles de la chanson Le pianiste par Lonepsi

Le pianiste paraît fort mais ne pense qu'à ses notes
Il voudrait s’intégrer mais ne fait pas d'effort
La nuit il écrit des mots qui ne plaisent pas des tonnes
Pas d'accord avec les autres fallait pas qu'ça t’étonne
À l'ouest à l’école il ne pensait qu'à la musique
Il ne pensait qu'à la musique
Le trajet, l’autorité, pour lui n’était qu'un vrai supplice
Pour lui n’était qu'un vrai supplice

Le pianiste paraît seul au fond d'un bar de Paris
Il te parle de l'avenir et des femmes de sa vie
Il débite comme un vieux bourré qui a la vie d'un centenaire
La cigarette en main, il est pas à l’abri d'un cancer
Le pianiste, le pianiste

Le pianiste aime voir danser les gens sur sa mélodie
Il pense que tout peut s'oublier, même la maladie
Parfois il est maladroit et pense que la nuit
Son bonheur, se mêle au drame
Passant de la peine aux larmes
Assis sur son tabouret, il te jouera tous ses arpèges
Il pourra s'évader d'un monde qu'il aimait à peine
Et quand il reviendra parmi nous, qu'il aura finit de jouer
Il te dira que si tu suis tes rêves c'est difficile d'échouer
Le pianiste, le pianiste

Mais le joueur de piano est un homme avant tout
Qui guette aux alentours, faisant des cauchemars en douce
Pensant que la vie des siens serait fatalement courte
En retard en cours, il niait son talent fou
Et se disait qu'il ne serait sûrement pas là sans vous
Alors il vous remercie avec sa musicalité
C'est vrai qu'il est têtu à cacher plus d'une qualité
Coincé dans sa cavité, il ne sera jamais à l’idée
Que son rêve peut un jour se réaliser

Le pianiste parait seul au fond d'un bar de Paris
Il te parle de l'avenir et des femmes de sa vie
Il débite comme un vieux pourri qui a la vie d'un centenaire
La cigarette en main il est pas à l’abri d'un cancer
Le pianiste, le pianiste, le pianiste, le pianiste

Il y avait un vieil étudiant de quinzième année appelé Lequeux. Ce pauvre diable avait du cœur et de l'esprit ; il eût pu avoir de l'avenir mais il le noya dans l'alcool. Il mourut à 36 ans. Quelques temps avant sa mort, il donnait, dans le café où il passait ses journées, des conseils aux jeunes gens, de bons conseils de travail et de persévérance, et il ajoutait tristement :
"Je suis un cadran d'horloge sur la façade d'une maison qui montre l'heure à tout le monde, excepté à celui qui est dans la maison"

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