Paroles de la chanson Le Monde Passant par Jérémie Kisling
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Paroles de la chanson Le Monde Passant par Jérémie Kisling
Pas un bruit dans la rue Saint Georges,
Pas un geste sur mon dos,
Juste l’air froid des regards qui fuient.
Y'a cette lame sous ma gorge.
Et pourtant les vôtres :
Seuls eux, seuls nous,
Quand vous baissez la tête,
Quand vous refermez vos mains,
Où êtes vous ?
Les passants honnêtes, mes frères humains ?
Et moi, simple victime,
Depuis le temps que l’on m’abat sur les pavés,
Ô tant de fois vous m’avez regardé tomber.
A terre, à la dérive, je prie vos yeux comme de lointaines bouées,
Pas un geste sur mon dos,
Juste l’air froid des regards qui fuient.
Y'a cette lame sous ma gorge.
Et pourtant les vôtres :
Seuls eux, seuls nous,
Quand vous baissez la tête,
Quand vous refermez vos mains,
Où êtes vous ?
Les passants honnêtes, mes frères humains ?
Et moi, simple victime,
Depuis le temps que l’on m’abat sur les pavés,
Ô tant de fois vous m’avez regardé tomber.
A terre, à la dérive, je prie vos yeux comme de lointaines bouées,
Mon sang qui coule chaud quand le votre est glacé.
Là, entre la ville et la morgue,
Je sens le vent rentrant dans mon ventre.
De vous, pas de signe de vie.
Il y a ce doux râle de point d’orgue :
La berceuse, que tranquille, je me joue.
Je fais tout mon possible pour ne pas choquer les gens.
Et je m’échoue sur les côtes impassibles du monde passant.
Et moi, simple victime,
Depuis le temps que l’on m’abat sur les pavés,
Ô tant de fois vous m’avez regardé tomber.
A terre, à la dérive, je prie vos yeux comme de lointaines bouées,
Là, entre la ville et la morgue,
Je sens le vent rentrant dans mon ventre.
De vous, pas de signe de vie.
Il y a ce doux râle de point d’orgue :
La berceuse, que tranquille, je me joue.
Je fais tout mon possible pour ne pas choquer les gens.
Et je m’échoue sur les côtes impassibles du monde passant.
Et moi, simple victime,
Depuis le temps que l’on m’abat sur les pavés,
Ô tant de fois vous m’avez regardé tomber.
A terre, à la dérive, je prie vos yeux comme de lointaines bouées,
Mon sang qui coule chaud quand le votre est glacé.
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