Paroles de la chanson Soupe Chaude par Lynda Lemay

Chanson manquante pour "Lynda Lemay" ? Proposer les paroles
Proposer une correction des paroles de "Soupe Chaude"

Paroles de la chanson Soupe Chaude par Lynda Lemay

Ça se fait insidieusement, ce passage à l’autre étape
Il est sournois le glissement qui fait que l’amour dérape
Tu crois contrôler l’affaire, tu n’renifles aucun danger
T’es séduit par ce mystère dont elle va se dépouiller

Tu découvres une brosse à dents contre la tienne dans l’verre
Une qui a même pas les poils blancs, une qui est peignée tout d’travers
Et bientôt c’est l’rasoir rose qui vient plonger tête première
Au fond du verre où repose une soudaine couche de calcaire

Tu devrais savoir qu’ce sont des p’tits signes précurseurs
De la fatale invasion qui menace ta demeure
Mais sans un soupçon de peur, tu la laisses s’infiltrer
Tu commets la grave erreur de faire un double de clé

C’est pas long qu’elle prend ses aises et qu’elle oublie des p’tits riens
Des nylons sur l’dos d’une chaise ou des ch’veux sur l’bord du bain
Ça commence par quelques ouates et du lait démaquillant
L’jour d’après c’est une grosse boîte de trucs ultra-absorbants

Mais l’moment où tu comprends que t’aimes pas vraiment la fille
C’est quand ton appartement s’met à sentir la vanille
Un bon matin tu t’réveilles, c’est trop tard elle est partout
Elle te semble déjà vieille, elle t’cuisine d’la soupe au chou

Elle délaisse ses lentilles, ne porte plus que ses lunettes
Elle a des airs de famille avec ta vieille tante Arlette
Tu t’demandes ce qu’elle a fait pour finir dans ton appart
Son visage était moins laid avec ses verres de contact

Elle s’en va faire des emplettes, elle contrôle tes repas
Elle t’explique la recette de sa nouvelle soupe aux pois
Certains matins sous la couette, ça sent la soupe aux lentilles
Plus elle t’nourrit, plus t’empestes, plus elle étale sa vanille

T’as plus qu’le quart de l’espace dans tes rares garde-robes
Elle te dérobe ta place, tu t’sens dev’nir claustrophobe
C’est une vraie puce de lit, une grosse puce en pyjama
Qui te suce ton énergie, qui en suce tant qu’elle prend du poids

Chaque fois qu’elle va aux toilettes, c’est pas juste que c’est bruyant
C’est qu’elle laisse la porte ouverte comme si l’show était charmant
Toi, le soir, quand tu t’reposes, c’est par les deux bouts qu’tu ronfles
Plus ça va, plus elle te gonfle, mais elle t’gonfle pas la bonne chose

Y a d’la tapisserie fleurie tout autour de tes fourneaux
Pis le frigidaire est rempli de pois chiches pis de poireaux
Certains soirs au fond du lit, y a ses deux grands yeux qui brillent
L’air de dire : « Bon ben chéri, quand est-ce qu’on fonde une famille? »

Tous les jours t’as beau souhaiter qu’elle fasse ses bagages
Elle s’est tellement incrustée qu’elle ne part pas au lavage
Tu sais pas comment lui dire que tout d’elle te dégoûte
Que tu peux plus la sentir, ni elle ni ses putains d’soupes

T’as embrassé une princesse, elle s’est changée en grenouille
Une grenouille qui a des grosses fesses, qui fait d’la soupe aux citrouilles
Le mystère est aboli, terminé la séduction
Demain soir, on s’ra jeudi… ce s’ra d’la soupe à l’oignon

Paroles.net dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)

Les plus grands succès de Lynda Lemay