Paroles de la chanson Triptyque Du Bandit par Alfred Massaï

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Paroles de la chanson Triptyque Du Bandit par Alfred Massaï

Merveille, j’te croise chaque matin
Dans le souffle du tram
Sur la voie du vent qui s’ouvre devant
Les feuilles légères éventrées de tornade
Comme des tomates ton fruit est accrocheur
Comme le rêveur qu’accélère tes largeurs
J’dessine tes formes avec mon oeil de boxeur
Tu m’fais plonger plus loin qu’un « eurêka » de
chercheur
Avec toi ma prose fait son beurre
Avec toi ma vie passe en un quart d’heure
Avec toi mes doigts feraient un malheur
Avec toi je reviens loin « dixit » le passeur
Merveille, c’est toi jupe et body qui implosent
Dessous y’a ton corps qui souffle, qui existe,
comme une bombe
Qui veut ivre, mordre et vivre, soulever des rires,
des âmes et des endives
Merveille que ça s’appelle, quand ça t’prend au
réveil,
Qu’ça déchire le ventre, qu’ça lâche pas d’une
semelle, qu’ça retourne comme une crêpe
Qu’ça frappe toute la journée à tes oreilles
Qu’ça t’fait vivre autant qu’ça t’fait mourir
Qu’ça t’donne faim autant qu’ça va t’nourrir
Qu’ça t’pèse une larme autant qu’ça t’fait sourire
Je suis un bandit
De grand chemin qui ne regrette rien
Je quitte la rive
Mon âme grise en escarpins
Nombre de mes pénombres
Dans tes mèches blondes
Eurent un chemin
L’ombre de tes pervenches
Aux heures blanches
Sont dans ma main
Qui, qui de moi tombe, qui de moi sombre
Guide moi dans tes bras
Qui, qui de moi tombe, qui de moi sombre
Guide moi dans tes bras
Je suis un maudit des grands chemins
Qui ne rencontra rien
Hors un lupanar
Un corps d’espoir pour l’assassin
Close sur cette bouche rose
Dans cette maison j’ose
Reposer dans tes mains
Sans tes rondeurs qu’arrosent
Mes caresses mon carrosse
N’eût été pas bien loin
Quand je ferme les yeux
C’est ton corps qui m’emmène
Quand je fermais les yeux,
Ma vie était moins vaine
A l’heure de rejoindre des cieux
Je nous revois perdre haleine
Bandit, bandit, bandit, bandit !
Y’a qu’l’amour que j’te porte qui m’fait bander
Entre mille portes mille vies mille pensées
C’est vers toi qui j’irai les yeux bandés
J’mate ton jean et tes collants filés
File au lit avant qu’on s’mette à s’ranger
A s’promettre des choses qu’on va pas s’manger
Une fois passés tous les défendus
Y’a l’temps qui passe le vice en vertu

J’demande aux aïeux qui sont si sévères
J’passe à l’aveu même si ils sont six pieds sous
terre
Lâchez la grappe à mon inconscient austère
Qui veut plus d’vos croix sur la chair et ses
mystères
En disgrâce aux yeux des pieux hommes
Qu’interdisent un plaisir à base de « Pommes
Pommes »
Soit disant qu’le fruit s’rait corrompu
Mais c’est leur regard sur ton corps qui pue l’cul
L’intégriste qui se grise d’interdit
Qu’a les cieux qui sont plus gros qu’le ventre
Le désir perd de sa pile solaire
Le bestiaire devient scolaire quand on s’approche
du centenaire
Moi j’trouve mignon d’aller taper bien au fond
J’trouve pas d’ver alors j’vais bien jusqu’au
trognon
Ton fruit est juteux et mes dents sont saines
J’t’aime de faim comme la plante pour sa sève
J’mate ton jean et tes collants filés
File au lit avant que j’te mette la fessée
Mais c’est fait l’effet de tes fesses me donnent
une claque
J’ai le 4 quarante en hausse, une crise boursière
menace
Dans l’genre courtier libéré je défais tes cartons
Car ton corset ton corps sert
Libère les graines du mauvais garçon
Pour montrer au monde comment nos moissons
rêvent
Y’a qu’l’amour que j’te porte qui m’fait bander
Entre mille portes mille vies mille pensées
C’est vers toi qui j’irai les yeux bandés
J’mate ton jean et tes collants filés

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