Paroles de la chanson Les Invalides par Abd Al Malik

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Paroles de la chanson Les Invalides par Abd Al Malik

Et nous, plébéiens d'à-présent
Anciens Egyptiens, nouveaux roturiers bohémiens
En aspirant à la justice, nous n’aspirâmes qu'au statut d'humain

Et nous demain, vilains d’aujourd'hui, manants d'avant-hier
Fils honni par ses propres pères
En aspirant à l'égalité, nous n'aspirâmes qu'au statut d'humain

Et nous, prolétaires en bas de l'échelle alimentaire
Animal servile se rêvant prince de la ville
En aspirant à la fraternité, nous n’aspirâmes qu’au statut d'humain

C’est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir
Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi
Ô ciel, quelle méprisable condition qu'est devenue la mienne
Je ne peux plus dire à qui que ce soit que j'aime
C'est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir
Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi
C’est la vie, c'est la France, c'est le monde
C'est la fronde, la galère qui nous poussent à l'extrême
C'est l'enfance qu'on regrette, plus personne dit je t'aime
C'est la vie, c'est la France, c'est le monde
C'est la fronde, la galère qui nous poussent à l'extrême
C'est l'enfance qu'on regrette, plus personne dit je t'aime

Et nous, migrants sans papiers
Ancien Congo, apatrides à nouveau
En aspirant à la justice, nous n'aspirâmes qu'au statut d'humain

Et nous, Européens demain, Africains aujourd'hui
Citoyens illicites, couleur de peau anthracite
En aspirant à l'égalité, nous n'aspirâmes qu'au statut d'humain

C'est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir
Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi
Ô ciel, quelle méprisable condition qu'est devenue la mienne
Je ne peux plus dire à qui que ce soit que j'aime
C'est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir
Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi
C'est la vie, c'est la France, c'est le monde
C'est la fronde, la galère qui nous poussent à l'extrême
C'est l'enfance qu'on regrette, plus personne dit je t'aime
C'est la vie, c'est la France, c'est le monde
C'est la fronde, la galère qui nous poussent à l'extrême
C'est l'enfance qu'on regrette, plus personne dit je t'aime

Et nous, plébéiens d'à-présent
Anciens Egyptiens, nouveaux roturiers bohémiens
En aspirant à la justice, nous n'aspirâmes qu'au statut d'humain

Et nous demain, vilains d'aujourd'hui, manants d'avant-hier
Fils honni par ses propres pères
En aspirant à l'égalité, nous n'aspirâmes qu'au statut d'humain

C'est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir
Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi
Ô ciel, quelle méprisable condition qu'est devenue la mienne
Je ne peux plus dire à qui que ce soit que j'aime
C'est comme si ma peau finissait jaunie à cause de mon gilet noir
Le malheur ne discrimine point, te voilà maintenant parlant de moi

[Bénédiction de Charles Baudelaire]
Elle ravale ainsi l'écume de sa haine
Et, ne comprenant pas les desseins éternels
Elle-même prépare au fond de la Géhenne
Les bûchers consacrés aux crimes maternels

Pourtant, sous la tutelle invisible d'un Ange
L'Enfant déshérité s'enivre de soleil
Et dans tout ce qu'il boit et dans tout ce qu'il mange
Retrouve l'ambroisie et le nectar vermeil

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