Paroles de la chanson Les Remparts De Gorée par Nicolas Peyrac

Chanson manquante pour "Nicolas Peyrac" ? Proposer les paroles
Proposer une correction des paroles de "Les Remparts De Gorée"

Paroles de la chanson Les Remparts De Gorée par Nicolas Peyrac

Et le réverbère avait la tête un peu penchée
Il contemplait le front de mer les yeux fermés
Quelques chats gris blanc
Parlaient du printemps
Du printemps d'ailleurs
Ici pas d'hiver
Rien que des murs blancs
Au soleil couchant
Très loin de Gorée

Et le réverbère avait perdu son allumeur
Depuis quelques années lumières il s'ennuyait
Des marins français
Avaient oublié
Des canons bleutés
Qui semblaient pointer
Leurs museaux rouillés
Vers l'éternité
Très loin de Gorée

La petite fille aux cinq cent francs
Ne se souviendra plus de moi
Même si son stylo n'écrit pas
Les cinq cent francs c'était pour ça
C'était comme un début d'infini
Un bout du monde une folie
Comme un instant qui resterait
Même longtemps lontgtemps après
Longtemps après

Et monsieur Péguy avait déposé quelques vers
Sur les murs un peu décrépis de ce calvaire
Quelques oiseaux blancs
Parlaient aux vivants
Des vivants d'hier
Ici pas d'espoir
On vendait du noir
Certains sont restés
Mourir à Gorée

J'ai failli oublier le bateau
J'en ai presque changé de peau
À quoi bon pourquoi revenir
Pourquoi réapprendre à sourire
Pourquoi réapprendre à faire semblant
J'avais cessé d'être vivant
J'aurais dû me faire oublier
Là sur les remparts de Gorée
De Gorée

Et le réverbère avait la tête un peu penchée
Il contemple toujours la mer les yeux fermés
J'ai revu Paris
Paris des amis
Des amis d'hier
Ils n'ont pas changé
C'est moi qui m'en vais
Sans me retourner
Revivre Gorée

Paroles.net dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)

Sélection des chansons du moment

Les plus grands succès de Nicolas Peyrac