Paroles de la chanson Ar breur hag ar c'hoar (Le frère et la soeur) (Traduction) par Chansons Bretonnes

Ar breur hag ar c'hoar (Le frère et la soeur) (Traduction) Paroles originales du titre
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Paroles de la chanson Ar breur hag ar c'hoar (Le frère et la soeur) (Traduction) par Chansons Bretonnes

Ecoutez tous, et vous entendrez
Une chanson nouvellement composée ;
Elle a été faite à un jeune soldat,
Qui était parti pour l'armée.

Il était parti pour l'armée,
Et son père s'est remarié.....
Quand son temps fut achevé,
Il retourna à la maison.

- Bonjour et joie dans cette maison,
Où est la fille aînée ;
La fille aînée de cette maison,
Qui avait nom Marianne? -

- Elle est allée là-bas à l'étang,
Allez la rejoindre, jeune soldat ;
C'est la fille aux deux liards,
Demandez, vous ne serez pas refusé. -

- Mais comment aller à l'étang,
Car jamais je n'y ai été? -
- Descendez l'avenue verte,
Et vous entendrez le bruit de son battoir :

Descendez la large avenue,
Elle vous conduira près de l'étang. -
- Bonjour à vous, jeune fille qui lavez !
Vous lavez blanc, il me semble ?

Vous lavez blanc, vous tordez roide,
Voudriez-vous me laver mon gilet ?
- Je ne lave pas blanc, je ne tords pas roide,
Je ne vous laverai point votre gilet.

- Charmante jeune fille, dites-moi,
Voulez-vous me prêter des deux liards ?
- Oh ! sauf votre grâce, excusez-moi,
Je ne suis pas la fille aux deux liards ;

Je ne suis pas la fille aux deux liards,
Pas davantage la fille aux sols :
J'ai un frère chéri en pays lointain,
Et s'il entendait vos raisons,

Oh ! oui , s'il entendait vos paroles,
Il vous broierait tous les membres !
- Jeune fille, dites-moi,
Avez-vous connu votre frère ?

- Sauf votre grâce, hélas ! je ne l'ai pas connu,
Car j'étais trop jeune quand il partit ;
J'étais trop jeune, dans mon toutou (berceau),
Quand mon frère quitta le pays.

J'étais toute jeune dans mon berceau,
Quand mon frère chéri alla à la guerre ;
J'étais encore bien jeune,
Quand mon frère quitta la maison de mon père.

- Jeune fille, dites-moi,
Voudriez-vous le revoir ?
- De tout mon coeur, je le demande,
Je voudrais qu'il fût ici ! -

- Laissez aller votre battoir sur l'eau,
Et votre savon au courant ;
Laissez votre savon aller à sa suite,
Et venez dans les bras de votre frère !

Votre marâtre m'avait dit
Que vous étiez fille à deux liards ;
Que vous étiez fille à deux liards,
Et je vois clair à présent que vous ne l'êtes pas!

Dur eût été le coeur de celui qui n'eût pleuré,
Etant auprès de l'étang,
En voyant le frère et la soeur
S'embrasser avec douleur (avec bonheur);

S'embrasser avec bonheur,
Et tomber ensemble à terre !

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