Paroles de la chanson Npqeac par Lo Bailly

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Paroles de la chanson Npqeac par Lo Bailly

Sous des arches sacrées, tu étends ta prose
Sur des murs où des hommes préfèrent graver leur nom
A travers tes fenêtres, je vois une pause
De l'autre côté, rien de bon
Viens glisser des murmures à tes enfants perdus
Qui au pied de tes murs, jouent encore la guitare...
Réclament le gain entrevu
Mais ont vu passer ceux qui amassaient ta gloire

Des fois, parfois, j'perds le Nord
Ou bien alors je pars trop à l'Ouest
Mais quand je pense au Sud,
J'me dis qu'les siècles ont passé, t'as lâché du lest
J'ai croisé cette femme qui te causait
« T’as pas envie de répondre un peu parfois ? »
Puis elle s'est retournée vers moi
Et m'a demandé si j'pensais qu'on l'écoutait... (J'lui ai dit non)

Le ciel pour les offrandes
Des murs ou bien des temples
Passent les guerres, changent les camps
Les prières pourtant, ils en redemandent
Le ciel pour les offrandes
Des murs ou bien des temples
Passent les guerres, changent les camps
Les prières pourtant, ils en redemandent

Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour
Puisque seuls les poètes te parlent encore d'amour
Les enfants à tes pieds se battent pour un lambeau
Quelques lauriers, des pièces et des sceaux
Cela fait maintenant longtemps qu’on n't’entend plus
Tu as laissé des corbeaux dessiner tes axes
Est-ce un rôle dont tu n’as pas voulu ?
Tu nous as vus souiller, décharner ta syntaxe

L’homme pleure au début, il a raison
Car quand il quitte l’œuf, il quitte ta maison
Et la recherchera quitte à devenir palombe
On a perdu ta trace, dans un champ de bombe
L’autre jour je me suis perdu dans tes chenaux
Au milieu d’âmes mortes qui s’accrochent à toi
J’aurais pu croire en toi, tu es si beau
Mais tout s’efface dès qu’on quitte ton toit

Ces hommes à genoux qui convergent vers toi
Ont châtié la raison, leur passion c’est ta foi
Mais la passion déforme, et la passion détruit
Et la passion nous a fait enfanter des cris
Ces hommes y ont cru, de croire je trouve
Que c’est ça qui nous tue, nous attache à la couve
Et qui nous rend fragile, et qui serre le cou
De tes fils que l'on jette à la pelle dans le trou

Comme un père paresseux, tu as quitté le large
Pénitence ou corruption, dis-moi c'est mieux quoi ?
Nous observe de loin, attiser le naufrage
C'est pour quand la prochaine guerre ? Toi t'en dis quoi ?
Quel que soit l'méridien, d’ici ou là-bas
Nous sommes tous gangrénés, leur folie c’est ta foi
Ton histoire, ce s’ra toujours l’autre qui l'a écrite
Si les hommes se détestent, c'est qu'tu leur a appris.

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