Paroles de la chanson Claqué par Lilkha

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Paroles de la chanson Claqué par Lilkha

Je n'attends plus rien de personne, je n'ai pas besoin qu'on me sermonne
J'éteins le phone et l'interphone, street sans le rap n'a pas l'air conne
Je t'ai dis que je me suis fait tout seul, aussi que je dépends de sonne-per
Et ouais j'ai fermé trop de gueules, comme une, comme une muselière
Ne cherche pas le thème, je rappe sur tout, sur les épreuves de la vie
Quand le pire se produit surtout, je reste calme, je pense aux proches partis
De là-haut il veille sur nous, ici-bas rien n'est acquis
Je sors des galères coup sur coup, je n'en vois pas la fin akhi

Quand je vois les petits grandir, je réalise
Le temps passe vraiment vite ça traumatise
Sortie des collèges ça tape tam' et tise
Au local les res-frè me tapent la bise
J'ai grandi un quartier gros laisse tomber
Les souvenirs sont gravés ne peuvent s'estomper
Mes ves-rê, seul le très-haut peut les plomber
Le temps passe et bientôt je passe au plan B
Toute l'année j'ai coffré, je suis épuisé
Chaque journée terminée et recommencée
Alterné les équipes sans renoncer
Les heures supp', le taff dur, je n'ai fait qu'foncer
Les grosses cernes, le sommeil, j'ai tout connu
Pas de respect, seule la daronne m'a promu
Je voudrais que ma situation évolue
Quand est-ce que ces galères seront révolues
J'ai bossé, les lignes droites ne finissent pas
Soupiré, les patrons ne compatissent pas
Les primes la reconnaissances, ça n'existe pas
Clair qu'ils sont pleins aux as et ne maigrissent pas
Quant à nous, les travaileurs les héros
On nous assigne à chacun un numéro
Je n'ai jamais fait mon Caliméro
Je fais mes 7 heures et salam wa 3aleikom
Des proches nous ont quitté : il faut faire avec
Qaund mille-f' est excitée : il faut faire avec
Les factures, taxes diverses : il faut faire avec
Dans ce monde il y a large de quoi perdre la tête
Le combat, le jihad du fajr au soir
Les problèmes, les gens graves du mat' au soir
Je me souviens de la première fois que j'ai vu le boss
Il me tendait la main pour me dire au revoir

Je n'attends plus rien de personne, je n'ai pas besoin qu'on me sermonne
J'éteins le phone et l'interphone, street sans le rap n'a pas l'air conne
Je t'ai dis que je me suis fait tout seul, aussi que je dépends de sonne-per
Et ouais j'ai fermé trop de gueules, comme une, comme une muselière
Ne cherche pas le thème, je rappe sur tout, sur les épreuves de la vie
Quand le pire se produit surtout, je reste calme, je pense aux proches partis
De là-haut il veille sur nous, ici-bas rien n'est acquis
Je sors des galères coup sur coup, je n'en vois pas la fin akhi

Tous comptes fais ma belle je veux bien t'épouser
Courir après le halal m'a épuisé
La dot, les témoins vont certes m'éprouver
J'ai surmonté plus dur, donc je vais miser
Miser sur ta parole, tes promesses d'or
Je veux que notre relation fasse péter le score
J'ai tant sombré seul, maintenant lève les stores
Je préfère large' les hassanates aux pièces d'or
Mais comme je t'ai dit frère je suis fatigué
Cours, combien de fois ai-je presque abdiqué
Lacunes sont si dures à éradiquer
Feuille blanche en maths, je n'ai rien à ajouter
Quand tu bosses à mort pour un 120
Prendre même sur ton temps libre pour 120
Refaire les exos chez soi pour 120
Si tu ne m'apprends rien pélo je ne te rends rien
Taux de défaite aux exam's les étonne bien
Après la ville se plaint qu'il n'y ait plus de médecins
Bande d'hypocrites, vous êtes des bons à rien
J'ai connu des impliqués qui en valent vingt
Dans ce pays, il y a trop de choses d'inadmissibles
Je ne me plains pas tant que je peux piloter le missile
Le manuscrit de mes rêves était illisible
À plein temps je vis ma passion gravissime

Je me souviens, Slimane me disait
Je ne te lâcherai pas jusqu'à la mort
Pour lui, j'étais le seul, seule khalti sait
Que Dieu lui fasse miséricorde
Je suis ordinaire plein de modestie
On n'emportera rien demain
Ouais ma seule volonté tu dis ?
C'est que tu me suives sur le droit chemin

Je n'attends plus rien de personne, je n'ai pas besoin qu'on me sermonne
J'éteins le phone et l'interphone, street sans le rap n'a pas l'air conne
Je t'ai dis que je me suis fait tout seul, aussi que je dépends de sonne-per
Et ouais j'ai fermé trop de gueules, comme une, comme une muselière
Ne cherche pas le thème, je rappe sur tout, sur les épreuves de la vie
Quand le pire se produit surtout, je reste calme, je pense aux proches partis
De là-haut il veille sur nous, ici-bas rien n'est acquis
Je sors des galères coup sur coup, je n'en vois pas la fin akhi

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