Paroles de la chanson Dress Rehearsal Rag (Traduction) par Léonard Cohen

Dress Rehearsal Rag (Traduction) Paroles originales du titre
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Paroles de la chanson Dress Rehearsal Rag (Traduction) par Léonard Cohen

Une fois tu t'es levé dans l'après-midi et tu ne te sentais guère en forme ;
Tu t'es dit : « Où es-tu mec en or, et où est la fameuse touche en or ? »
Je croyais que tu savais où se couchent tous les éléphants,
Je croyais que tu étais le prince de la couronne de tous les rouages dans la Ville d'Ivoire ;
Regarde ton corps maintenant, il ne reste pas grand-chose à en tirer
Et une voix amère dans la glace crie : « Eh, prince, va donc te raser ! »
Maintenant, si tu arrives à maîtriser tes doigts tremblants

Pourquoi tu n'essaies pas de développer une lame de rasoir en acier bleu ?
C'est ça, on en est là, on en est là,
Et n'était-ce pas une longue descente ?
N'était-ce pas une drôle de descente ?

Il n'y a pas d'eau chaude et l'eau froide commence à manquer
Mais qu'est-ce que tu attends du genre d'endroits où tu as habité ?
Ne bois pas dans cette tasse, elle est pleine de dépôt et elle a le bord fêlé ;
Ce n'est pas l'électricité, mon ami, c'est ta vue qui est troublée.
Recouvre ton visage de savon, là, maintenant, t'es le père Noël
Et tu donnes vingt sur vingt à qui t'applaudira, n'importe lequel.
Moi qui te prenais pour un coureur, ah mais tu n'as pas pu suivre l'allure ;

C'est un enterrement dans la glace, et qui s'arrête devant ta figure.
C'est ça, on est là, on en est là,
Et n'était-ce pas une longue descente?
N'était-ce pas une drôle de descente ?
Jadis il y avait un sentier et une fille aux cheveux châtains,
Et vous passiez les étés à cueillir tous les fruits qui poussaient là-bas ;
Il y avait des moments où elle était femme, d'autres moments où elle était enfant,
Tandis que tu la tenais dans l'ombre où poussaient les framboises sauvages ;
Et vous grimpiez les plus hautes montagnes et vous chantiez le paysage,
Et l'amour vous accompagnait partout ou vous alliez.
Ça, c'est dur à se rappeler, tu en as le poing serré
Et les veines se détachent comme des routes le long de ton poignet,
Et oui, on en est là, on en est là,
Et n'était-ce pas une longue descente,
Et n'était-ce pas une drôle de descente ?

Tu peux encore trouver un job, sortir et parler à un ami,
Au dos de toutes les revues il y a des coupons qu'on petit envoyer.
Pourquoi tu ne te joins pas aux Rose-Croix ? Ils te rendront l'espoir,
Tu peux trouver ton amour avec des diagrammes sous pli discret
Mais tu as épuisé tous tes coupons, sauf celui qu'on dirait
Tatoué sur ton bras avec plusieurs milliers de rêves.
Maintenant le Père Noël s'avance, c'est un rasoir qu'il serre dans sa main,
Et il met ses lunettes noires et le montre où frapper ;
Et puis les caméras prennent, en pivotant, le cascadeur de remplacement,
Les haillons de la « couturière ».

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