Paroles de la chanson Dans nos villes par H-Tône

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Paroles de la chanson Dans nos villes par H-Tône

Spéciale dédicace aux dégénérés consanguins, d'ici, d'ailleurs, de partout, de nulle part, hein, on sait où ça mène, cette affaire...

Ils viennent d'où, dans nos villes ? Je n'en sais qu'dalle
Ces vautours s'en viennent-ils convoiter nos victuailles ?
Qu'on leur botte le cul, qu'ils en emportent le goût
Que l'on les mène hors de la vue et, ce, qu'importe le coût

Eh, coco, cow-boy, c'est quoi les bails ? Faites quoi, les boy ?
Y'a plus de travail et, travailler, man, y'a qu'ça qui met l'pain dans les pognes
On est plein dont les poches ne débordent, d'abord
C'est chez nous, putain ! Qu'on les amoche, qu'ils en portent
Les balafres à la face. Grand bien nous fasse
Comme ça qu'on s'adresse à la masse et qu'on passe le "touche pas à ma place"
Pas à ma race. Pas d'sang d'ailleurs qu'ici, nan
Chez nous, pas d'métissage. C'est p't-être pour ça qu'ça s'tambourine cousin/cousine
À cinq ou six, v'là qu's'accomplissent les miracles
En trois coups d'vice, des flaques emplissent tes mirettes
Faut qu'ça rentre dans les petites têtes, quoi qu'ça vous dise
Allez, remets-m'en un p'tit, t'sais, faudrait pas qu'ça croupisse
C'pas qu'on s'avine mais ça vient d'chez nous. Oh, eh, ça va
On va pas rechigner devant l'hymne de nos vies d'chauvins
Moi et ma guilde, on est partant pour refaire la loi
Moitié vide ou moitié plein : j'm'en fous, le verre est à moi

Ils viennent d'où, dans nos villes ? Je n'en sais qu'dalle
Ces vautours s'en viennent-ils convoiter nos victuailles ?
Qu'on leur botte le cul, qu'ils en emportent le goût
Que l'on les mène hors de la vue et, ce, qu'importe les coups

Ils viennent d'où ? Et viennent où donc ? En vient de toute part
Viennent-ils tous ? Et pourquoi donc ? Laisseront-ils, tôt ou tard
Nos bourgs et nos ponts, nos cours et nos remparts ?
Puissent les jours nous être bons. Il en est trop d'eux, en soit
Trop d'"eux" en face puis, là, y'a trop peu en place
Ouais, j'dis tout haut c'que j'en pense. Bah quoi ? Y'à l'droit, que j'sache
Que j'cache quoi ? La fierté d'où que j'suis né ?
T'es pas content ? Casse-toi. M'fais pas chier, j'ai des idées
Des héritiers chers et tendres qui boufferont c'qu'ils veulent
Qu'ont des métiers, des méritants, des qui sauront c'qu'ils valent
Qu'auront c'qui va. Les bons, nés au bon endroit, sous la bonne auréole
Égaux en droit, dignes et droits. Pas comme les autres, ceux qui volent
Pourquoi qu'ils s'en vont d'chez eux, eux, quand ils viennent chez moi ?
Qu'ils essaient pas d'faire mieux mais en restant là-bas ?
Raisons d'venir ? Humainement, combien ça coûte ?
Pourquoi je sais pas t'dire ? Ah, oui. J'en ai rien à foutre

Ils viennent d'où, dans nos villes ? Je n'en sais qu'dalle
Ces vautours s'en viennent-ils convoiter nos victuailles ?
Qu'on leur botte le cul, qu'ils en emportent le goût
Que l'on les mène hors de la vue et, ce, qu'importe le coût

Ne sont-ils que pour te toper ton pain ?
N'envisagent-ils la ville que parce qu'on tape trop peu ?
Mettront-ils nos petiotes au tapin ?
Et nos femmes ? Les violeront-ils ? Qu'on les stoppe dès qu'on peut !
Lâchez les chiens. La chasse est ouverte
Il faut protéger les siens, d'autant qu'la frasque est couverte
De la crasse qu'est couvert l'ennemi, nous le distinguerons
Sans même la nommer, l'ignominie, nous vaincrons
Nos mini-nous retiendront c'qu'il leur incombe
Eh, dis, minot, viens donc. Compte, combien d'tombes ?
Et c'est pas l'dernier coup d'bâton sur un tas d'cons
Ça amène du bougre, hein, bon, l'fait qu'on détient l'monde
Ouais, y'avait des gars avant, ici. Des pouilleux
Bon, ils parlaient pas la langue, alors on les a dérouillés
Puis on s'en est fait des cabots. Appelle ça comme tu veux
Mais, sans frontière ni drapeau, bah, c'était pas vraiment chez eux

Il y fait doux, dans nos villes, et on les cède pas
Ça vaut tout c't'aboutissement de mille victoires
Qu'ils se bavent dessus et rien n'emportent de nous
Et qu'ils en crèvent, déçus, devant nos portes, à genoux, hou hou
Et qu'ils en crèvent, déçus, devant nos portes, à genoux, hou hou
Devant nos portes, à genoux

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