Paroles de la chanson La Fontaine de la Vérité d'amour par Manset

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Paroles de la chanson La Fontaine de la Vérité d'amour par Manset

Hommage à Honoré d'Urlé

Céladon s'en allait par les sentiers moussus
Où rien n'avait change depuis que le pied nu
De la bergère pour qui son âme revenait
Y était languissante et qui se dérobait

Dans le dédale abstrait du conte allégorique
Qui dit fascination comme un serpent te pique
Deux cavernes contiennent les tombes oubliées
De Damon et Fortune gardés de madriers

L'errance et le désir, dangereux labyrinthes
Plus capitaux et gais que le vin de Corinthe
Ont des dégoûtements si précieux qu'encore
L'un dans l'autre ne cessent, après, d'être confus et forts

Consulter la fontaine et les vierges vestales
Où est encore lisible à demi dans la dalle
Ce qui ne s'est demis et atteste qu'existent
Les chiffres de Tersandre et du Chevalier triste

Les chiffres de Tersandre et du Chevalier triste
viens t'en Ninon, quittons céans ce lieu,
Délectables vallons et avec eux, léans,
Oublions cet œdème et le doux simulacre
D'un domaine enchanteur de buissons et de nacre
Amour en sa saison y semblait dévasté
Elle voulait s'y rendre et moudre cet été
D'or en là le servir, mais la légende est morte
Les bagues et les noms, Ninon, de toutes sortes

Serait-il raisonnable que parmi ces bergers
ll en soit un pour toi, qu'Amour eut préservé ?
Lui demandai-je alors, et que tu le connusses
Comme un être de chair regarderait Venus ?

Elle voulait s'v rendre et reposer sa joue
Mais comme des humains les fantaisies se jouent
Il fut très à propos que toutes ces malices
Parussent s'effacer, que toutes s'endormissent

Manon, soudain lassée, comme inondée de pleurs
Laissa l'imaginaire débattre de son coeur
Et si me reprochant cet espace enflamme
Ne put me contredire de l'y avoir menée

Alors, nous souvenant des volontés d'Astrée
Et que d'autres pour elle vinssent les évoquer
Nous ?mes le serment, lorsque tomba la nuit,
D'ériger la un temple, et Manon m'a souri

Céladon s'en allait par les sentiers moussus
Où rien n'avait changé depuis que le pied nu
De la bergère en tout pour qui son âme s'envolait
Y était languissante mais qui se dérobait

Alors, nous souvenant des volontés d'Astrée
Et que d'autres pour elle vinssent les évoquer
Nous fîmes le serment, lorsque tomba la nuit,
D'ériger là un temple. et Manon m'a souri.

Céladon s'en allait par les sentiers moussus
Dans le dédale abstrait du conte allégorique
Qui dit fascination somme un serpent te pique
Deux cavernes contiennent les tombes oubliées
De Damon et Fortune gardes de madriers

Dangereux labyrinthes
Plus capiteux et gais que le vin de Corinthe
Ont des dégoûtements si précieux qu'encore
L'un dans l'autre ne cessent, âpres, confus et forts

Viens-t'en Ninon,
Délectables vallons et avec eux,
Oublions cet œdème
Du domaine enchanteur de buissons et de nacre

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