Paroles de la chanson Message aux anges noirs par Dooz Kawa

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Paroles de la chanson Message aux anges noirs par Dooz Kawa

J'retiens ceux qui me l'ont dit
Depuis c'est sûr, j'vais de mal en pis
L'artiste autiste est l'enfant qui pleure sur la mélodie
Hyper sensible comme un ado qui prend que des bâches
Comme un radeau sur le creux d'la vague
J'suis c'lui qu'écrit sous trop d'hydromel
Et dans l'intro l'gars qui crie trop mal
À faire des lalalalala freestyle
J'en perds mon hydrolat lacrymal
Pour porter tous les non-dits
Aspergé à la lacrymo
Comme si j'introduisais le crime au... Paradis
J'observe les Anges parader, paraît-il
Que l'amour n'est pas gratuit dans les grandes villes !
Les anges s'épanchent
T'as déjà vu saigner leurs manches ?
Scintiller l'ambulance
Déjà si loin, tournant au coin en silence
T'as déjà vu saigner un ange ?
L'ange que tu voyais pas cultivant l'amour en soi
Cueillant des mydriases un soir
Message aux anges noirs

Des soleils noirs et des nuits blanches
Des regards tristes et dangereux
La fin des temps, la mort de Dieu
On y arrive les larmes aux yeux
Bien dérisoires face à l'histoire
Celle qu'on enseigne dans les écoles
Des assassins qui font le bien
Les fous nous passent la camisole
J'ai entendu "Révolution !"
À l'hallali et blablabla
Il paraît qu'on est que des pions
Qu'on se fracasse contre des croix
Mon monde gronde
Sous l'obscurité journalière
Celle qui rendit mon esprit sombre
J'ai peur quand s'éteint la lumière
Notre avenir est compromis
Et le foetus meurt dans les gogues
Puisque notre monde est promis
Aux plus pourris des démagogues
Ces candidats sempiternels
Pour un naufrage universel
C'est pas demain qu'ils nous épatent
Placent un fils de pute à l'EPAD
Il y avait les requins marteaux
Voilà les requins voleurs
Ne peuvent s'arrêter de nager
Comme des putains juste pour une heure
Puisque leur nature est servile
Que les anges ont les ailes brisées
C'est la démolition des villes
Et les convois d'voitures brûlées
Pourquoi l'État nous violerait-il ?
Puisqu'ils peuvent nous baiser
Nous abaisser, ils nous dominent
Nous nous penchons, les mains liées
Ce soir les espoirs se déchaînent
Comme les esclaves en Virginie
Même si les CRS se pointent
Comme les tétons à Virginie
Les déserteurs aux képis blancs
Sont les enfants du régiment
Et le public de mes concerts
Ne salue plus le président
Monte à l'assaut contre les troupes
Avec nos frères qui brûlent de rage
Le drapeau bleu et blanc et rouge
Pour que le noir flotte aux nuages
C'est pas la juste nécessité
Mais c'est la juste évolution
D'une bien triste société
Qui vit toujours sous perfusion
Si les grands soirs sont revenus
Les dinosaures d'un monde perdu
On les a vus et bien pendus
Pour oublier que l'heure est grave
Tard, on a libéré Bagdad
Les chars paradent dans Stalingrad
Exécutons les Ben Laden
Mais plus les choses, soi-disant, changent
Plus elles restent les mêmes
Restent les rêves, dans les poèmes
Ne reste rien dans les abîmes
Ne reste rien, que des je t'aime
Et encore... ces "je t'aime" on s'les imagine
J'suis sur le ring, mes rimes font saigner les enceintes
Crochet,crochet, jab, direct feinte
J'continuerai si c'est la fin
'cause... THAT's entertainment !!!....

I'm just playing France, you know I love you

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