Paroles de la chanson Le boa par Colette Magny
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Paroles de la chanson Le boa par Colette Magny
La machine nous enlace comme un boa
Fais gaffe au chrono, Ah j'ai chaud !
Si je vais pisser tu crois que la chaîne s'arrêtera ?
Ah ! pisser !
Flaque, flaque, Flic, Flaque, Flic, Flaque !
Mais tu peux pas pisser comme ça. tout le temps,
Tu romps les cadences.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
La machine nous enlace comme un boa
Dans la chaleur, le bruit, les horaires
Je manque d'air
Les cadences, les mains dans le chrome,
Les bains d'acide, le trichlore,
Fais gaffe au chrono, Ah j'ai chaud !
Si je vais pisser tu crois que la chaîne s'arrêtera ?
Ah ! pisser !
Flaque, flaque, Flic, Flaque, Flic, Flaque !
Mais tu peux pas pisser comme ça. tout le temps,
Tu romps les cadences.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
La machine nous enlace comme un boa
Dans la chaleur, le bruit, les horaires
Je manque d'air
Les cadences, les mains dans le chrome,
Les bains d'acide, le trichlore,
La vapeur giclée, la vapeur giclée
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
En ville, sur un échafaudage,
Un ouvrier hurle vers l'émigré :
"Pousse-toi de là, ici, des gars comme toi on n'en veut pas
C'est vous qui nous piquez tout le boulot
Si tu pars pas je te jette en bas."
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Mais quand la grève est là
Comme à la Cellophane, nos femmes
Elles lavent le linge des émigrés
On ne reste plus les gaulois entre nous
On ne reste plus les gaulois entre nous
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
En ville, sur un échafaudage,
Un ouvrier hurle vers l'émigré :
"Pousse-toi de là, ici, des gars comme toi on n'en veut pas
C'est vous qui nous piquez tout le boulot
Si tu pars pas je te jette en bas."
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Mais quand la grève est là
Comme à la Cellophane, nos femmes
Elles lavent le linge des émigrés
On ne reste plus les gaulois entre nous
On ne reste plus les gaulois entre nous
Ra ! ra ! ra ! ra !
Ra ! ra ! ra ! ra !
La machine nous enlace comme un boa
Chez Kadok, en chambre noire
A zéro degré, huit heures seule sans parler
Deux fois aux W.C., abrutie, soûle, je sors de là
Faire les courses, faire le dîner,
Nourrir les gosses, les coucher,
Et puis, et puis, et puis... mon mari
Je suis prête pour l'abattoir.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Un jour, chez Kadok,
J'ai rêvé de construire un jardin
Comme un arc-en-ciel,
Ra ! ra ! ra ! ra !
La machine nous enlace comme un boa
Chez Kadok, en chambre noire
A zéro degré, huit heures seule sans parler
Deux fois aux W.C., abrutie, soûle, je sors de là
Faire les courses, faire le dîner,
Nourrir les gosses, les coucher,
Et puis, et puis, et puis... mon mari
Je suis prête pour l'abattoir.
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Un jour, chez Kadok,
J'ai rêvé de construire un jardin
Comme un arc-en-ciel,
Avec des couleurs à vous éclairer le coeur.
Les pommes jaillissent des salades
Les petits pois roulent le long de mes cuisses
Les tiges, les branches, en bras d'amoureux,
Moulent mes hanches
Les nervures des feuilles me quadrillent les yeux
Les pétales des fleurs coulent le long de mes cheveux
Oui, les jacinthes seront en fleur pour Noël
Un jour, chez Kadok,
J'ai rêvé de construire un jardin
Ah ! Ah ! Ah ! ...
Les pommes jaillissent des salades
Les petits pois roulent le long de mes cuisses
Les tiges, les branches, en bras d'amoureux,
Moulent mes hanches
Les nervures des feuilles me quadrillent les yeux
Les pétales des fleurs coulent le long de mes cheveux
Oui, les jacinthes seront en fleur pour Noël
Un jour, chez Kadok,
J'ai rêvé de construire un jardin
Ah ! Ah ! Ah ! ...
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