Paroles de la chanson Je veux pas t'oublier par Bilel

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Paroles de la chanson Je veux pas t'oublier par Bilel

J'cogite toute la noche, la vie est traitre comme un gaucher
On s'relève pas de certains crochets, j'pense à toi avant d'me coucher
Frérot, tu nous as laissés, j'ai grave du mal à m'y faire
Moi j'fais qu'intérioriser, nul n'sait combien j'ai souffert
On m'a dit “ne pleure pas Bilel, qu'est-c'qu'tu veux, c'est la vie”
Mais sans toi, c'est plus pareil, j'ai l'regard posé dans l'vide
J'aimerais tant t'serrer dans mes bras, te dire “poto, à tard-plus”
Dès fois j'veux juste te lé-par, mais là où t'es tu captes plus
La rue, c'est qu'une grosse salope, elle passe de corps en corps
Oui ils ont buté mon pote, wallah qu'j'en pleure encore
Il m'reste que des souv'nirs, ta gueule sur des photos
J'ferme les yeux, j'revois ton sourire, tu m'manques trop mon poto

J'fais qu'penser à toi tous les soirs
J'me r'trouve seul et saoul dans la ville
T'es parti sans nous dire au r'voir
T'étais comme mon frère mon ami

Nan, j'veux pas t'oublier
Nan, j'veux pas t'oublier
Nan, j'veux pas t'oublier
Nan, j'veux pas t'oublier

J'compte plus toutes ses nuits blanches, à r'ssasser nos joies, nos galères
J'repense à tes p'tits pas d'danse, bourré sur du Cheb Khaled
T'as toujours été fidèle, à l'aise ou même dans la merde
Tu m'disais “sers toi Bilel, t'façon toi et moi, c'est la même”
T'étais un homme au grand coeur, on avait la folie des grandeurs
Tu m'disais “tu sais, la rancoeur, c'est juste la phobie des glandeurs”
Oui on s'prenait la tête, on s'parlait plus pendant des heures
Mais comme on était des frères, bah on r'tenait juste le meilleur
Dès fois j'te r'vois dans mes rêves, c'est abusé comment tu m'hantes
Dégouté quand j'me lève, c'est abusé comment tu m'manques
Trop tôt tu nous as quittés, pas eu l'temps d'te dire “j't'aime fort”
On vit avec des regrets, puis on crève avec des remords

J'fais qu'penser à toi tous les soirs
J'me r'trouve seul et saoul dans la ville
T'es parti sans nous dire au r'voir
T'étais comme mon frère mon ami

Nan, j'veux pas t'oublier
Nan, j'veux pas t'oublier
Nan, j'veux pas t'oublier
Nan, j'veux pas t'oublier

J'ai séché les larmes de ta mère comme si c'était la mienne
J'nous r'vois encore au cimetière, des dou'as, des larmes et des peines
Elle m'a dit “ces choses là arrivent”, Bilel pleure pas, il ressent
T'as pas vu naître ta fille, c'est fou comment elle te ressemble
Elle a dit “où t'es papa ?”, j'ai levé sa tête vers les cieux
J'lui ai dit qu'd'là haut tu l'a voit, que les étoiles étaient tes yeux
T'étais mon pote, mon frangin, j'ai grave du mal à m'en r'mettre
C'est faux le temps n'efface rien, on apprend juste à vivre avec
Impuissant j'relativise, trop fier pour crier “au secours”
Puis j'pense à Walid de Nice, qui nous a quittés sur un deux roues
À Bass, Mamad et Maer, Audrey, Hamma, le p'tit Guiz
Au courage de toutes ces mères, éprouvées par la mort d'un fils

J'fais qu'penser à toi tous les soirs
J'me r'trouve seul et saoul dans la ville
T'es parti sans nous dire au r'voir
T'étais comme mon frère mon ami

Nan, j'veux pas t'oublier
Nan, j'veux pas t'oublier
Nan, j'veux pas t'oublier
Nan, j'veux pas t'oublier

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