Paroles de la chanson La fille des bars par Suzy Solidor
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Paroles de la chanson La fille des bars par Suzy Solidor
Je suis de celles qu'on oublie
On me rencontre dans un bar
Où je suis seule et je m'ennuie
J'ai perdu mon dernier dollar
À me faire dire ma chance
Par une femme à l'œil mauvais
Et comme un colis en souffrance
Tu m'as trouvée, je t'attendais
À Shanghai, le bar a cent pieds de long
J'y ai connu un midship blond
À Singapour, il est en bois de teck
J'y ai aimé un marin grec
À Melbourne où le bar était si haut
Mon amant était le plus beau
Mais de Liverpool jusqu'à Vancouver
On me rencontre dans un bar
Où je suis seule et je m'ennuie
J'ai perdu mon dernier dollar
À me faire dire ma chance
Par une femme à l'œil mauvais
Et comme un colis en souffrance
Tu m'as trouvée, je t'attendais
À Shanghai, le bar a cent pieds de long
J'y ai connu un midship blond
À Singapour, il est en bois de teck
J'y ai aimé un marin grec
À Melbourne où le bar était si haut
Mon amant était le plus beau
Mais de Liverpool jusqu'à Vancouver
J'ai suivi Jim, il était fier
À Caracas, je l'ai r'joint au comptoir
Et nous avons bu tout un soir
Mais quand je l'ai retrouvé à Canton
Il avait oublié mon nom
Devant un whisky solitaire
Accroupie sur mon tabouret
Je me fiche de toute la Terre
Et de celui qu'hier j'aimais
Il viendra toujours d'autres hommes
Pour payer un verre de plus
Je suis inconnue pour eux comme
Ils sont pour moi des inconnus
À Shanghai, le bar a cent pieds de long
Il n'y a plus de midship blond
À Singapour, il est en bois de teck
À Caracas, je l'ai r'joint au comptoir
Et nous avons bu tout un soir
Mais quand je l'ai retrouvé à Canton
Il avait oublié mon nom
Devant un whisky solitaire
Accroupie sur mon tabouret
Je me fiche de toute la Terre
Et de celui qu'hier j'aimais
Il viendra toujours d'autres hommes
Pour payer un verre de plus
Je suis inconnue pour eux comme
Ils sont pour moi des inconnus
À Shanghai, le bar a cent pieds de long
Il n'y a plus de midship blond
À Singapour, il est en bois de teck
J'y ai gardé le gosier sec
À Melbourne où le bar est si haut
Les hommes sont tous des bourreaux
Et de Liverpool jusqu'à Vancouver
Ils ne valent guère plus cher
À Caracas, j'ai vu Jim au comptoir
Et je suis partie dans le noir
Seule, je suis retournée à Canton
Où personne ne sait mon nom
À Melbourne où le bar est si haut
Les hommes sont tous des bourreaux
Et de Liverpool jusqu'à Vancouver
Ils ne valent guère plus cher
À Caracas, j'ai vu Jim au comptoir
Et je suis partie dans le noir
Seule, je suis retournée à Canton
Où personne ne sait mon nom
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