Paroles de la chanson A vif par L'abeille ouvrière

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Paroles de la chanson A vif par L'abeille ouvrière

Mes frères et moi sortons du grand et froid camion
J’ai grandi avec eux car je n’ai jamais connu mes parents
Vécu dans une sale usine que vous entretenez avec votre argent
C’est le genre d’endroit que vous ne supportez pas de voir mais pour lequel vous donnez beaucoup de pognon
Nous sommes les uns après les autres, dans un couloir ténébreux
Un long couloir gris, un sol en béton, des barrières en métal
Les miens crient, je me prends un coup dans le ventre, j’ai mal
L’odeur du sang est omniprésente, de mes compagnons, ils en prennent un ou deux
Ils me fouettent, je suis à terre, je me relève à quatre pattes
J’ai peur, ils hurlent, face à eux je suis si impuissant
La ruée de coups ne s’achève pas, je suis presque inconscient
Si vous voyiez mes agresseurs dans cet état vous les prendriez pour des psychopathe
Mais désolé de vous rappeler que c’est vous qui chaque mois payez leur salaire
Afin qu’il fasse le sale boulot loin de vos petites maisons
Personne ne se soucie de nous, personne n’est prêt à faire de révolution
Ils prennent mon camarade, le flanquent violemment à terre
J’hurle et comme récompense je reçois une grosse décharge
“Ça t’apprendra à ouvrir ta gueule” me lance l’un d’eux, au loin j’aperçois des cages
J’espère qu’au bout du tunnel m’attends une grande prairie où je pourrais me plaire
Mais au loin, j’entends d'effroyables cris
Non, enfait il sont tous proche
On me pousse à franchir le triste porche
Je tremble, impossible de m'arrêter, alors mes agresseurs rient
Ils me prennent par le cou
Je me bas de toute mes forces
Je prends de nouveau un coup féroce
Plus j’avance plus le sang est partout
Ils me pendent sur un crochet qu’il ont planté dans ma chair
Quelques minutes s’écoulent
Sous la douleur peu à peu je croule
A ma droite j’aperçois mort mon frère
Puis d’un violent coup
L’un d’eu me plantent un couteau pointu
Je souffre trop, j’en perds la vue
Entièrement conscient, lentement je perds mon pouls
J’ai atteint le point de non-retour, c’est trop tard
J’aurais fini ma vie de merde
Pendu sans n’avoir jamais connu ne serait-ce qu’une brindille d’herbe
Elevé par des connards
Mais au dernier instant j’entends un de ces salauds
Juste avant de rendre l’âme
Je lâche une dernière larme
Lorsqu’il gueule “vas-y, envoie l’autre veau”
Mort dans la souffrance dans un abattoir
Sans n’avoir jamais eu aucune une autre échappatoir
Des animaux égorgé les uns après les autre à vif
Que se soit des veau, des vache ou bientôt des biches
Les lapins, les boeufs, les chameaux, les cochons
Les poissons, les chevaux, les brebis, les moutons
Chaque année, dans la souffrance plus de mille milliards d’animaux meurent
Sous nos yeux, on dit “ça va changer” mes les meurtres demeurent
Au lieu d'utiliser l'énergie à chercher de la vie ailleur
Apprenons et préservons nos espèce pour un monde meilleur

Extrait de l’émission TPMP (touche pas à mon poste)

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