Paroles de la chanson Le départ par Feu Chatterton
Auteurs: Arthur Teboul,Paul Eluard
Compositeurs: Sebastien Wolf,Antoine Wilson,Clement Doumic,Raphael De Pressigny
Editeurs: Gallimard Ed Sa,Soc Sony Atv Allegro Music Publishing France
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Paroles de Arthur TEBOUL, Paul ELUARD
Musique de Sebastien WOLF, Antoine WILSON, Clement DOUMIC, Raphael DE PRESSIGNY
Arrangement de Sebastien WOLF
© GALLIMARD ED SA, SONY ATV MUSIC PUBLISHING ALLEGRO FRANCE - 2018
Paroles de la chanson Le départ par Feu Chatterton
Difficile dans ce cas de te dire “Au revoir”
Tu vas sacrément me manquer.
C'est un effort et un luxe cette aventure qui se forme devant toi
Comme un paysage approchant et presque vierges mais avec son air de déjà-vu
Comme un paysage approchant et presque vierges mais avec son air de déjà-vu
Tant de conquête devant
Tant de soi joyeusement risqué
Tant d'autre à goûter
Et cette primeur si rare
Quand tu seras gaiement perdu dedans
Ce paysage et la vitesse
Effleuré par une odeur, une couleur, une température
Ou une émotion semblable à celle de ce matin du départ
Délesté mais plein de promesses
Peut-être penseras- tu, ampli d'une gaie mélancolie
A ce poème d'Éluard qui fixe l’instant que tu es en train de connaître
Juste avant que tout commence
Prend garde c'est l'instant où se rompent les digues
C'est l'instant d'échapper aux processions du temps
Où l'on joue une aurore contre une naissance
Bat la campagne comme un éclaire
Connais ce qui n'est pas à ton image
Doute de toi, connais la terre de ton cœur
Que germe le feu qui te brûle que fleurisse ton œil
Lumière
Peut-être penseras-tu as ce matin du départ
Délesté mais plein de promesses
Peut-être penseras-tu à ce poème d'Éluard
Qui fixe l'instant que tu es en train de connaître
Juste avant que tout commence
Prend garde à cet instant
Où l'on joue l’aurore contre la naissance
Où l'on joue l’aurore…
L'année est bonne, la terre enfle, le ciel déborde dans les champs
Ce soleil qui gémit dans mon passé n'a pas franchi le seuil de ma main de tes mains
Campagne où renaissait toujours l'herbe, les fleurs des promenades
Les yeux tout à leurs heures on s'est promis des paradis et des tempêtes
Notre image a gardé un songe
Ce soleil qui supporte la jeunesse ancienne ne vieillit pas,
Il est intolérable
Il me masque l'azur au fond comme un tombeau
Qu'il me faut inventer passionnément avec des mots
Qui joue de l’aurore et de la naissance ?
Qui joue de l’aurore et de la naissance ?
De toute façon tu n'étais rien que l'ornement d’une lys
Jolie perle au fond des océans
