Paroles de la chanson Ali Roule De Nuit par Sam Sauvage
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Paroles de Hugo BREBION
Musique de Hugo BREBION
© WAGRAM PUBLISHING, BREBION EDITIONS - 2025
Paroles de la chanson Ali Roule De Nuit par Sam Sauvage
Ali j'lui parlais pas avant qu'il
Me parle à moi, j'me pensais tranquille
Au fond de la cabine à minuit
Quand Paris défile plus belle de nuit
A cette heure-ci rien n'est facile
Les trajets font des tragédies
On embrasse le périphérique
Et moi je l'ai trouvé sympathique
Et ses yeux dans le reflet d'la vitre
Ont trouvé les miens un peu tristes
Il m'a raconté toutes les vies
Qu'il a croisées tous ces samedis
Tous les déçus, tous les maudits
Qu'auraient voulu finir leur nuit
Ailleurs que dans la nuit d'Ali
Pourtant moi je lui ai souri
Me parle à moi, j'me pensais tranquille
Au fond de la cabine à minuit
Quand Paris défile plus belle de nuit
A cette heure-ci rien n'est facile
Les trajets font des tragédies
On embrasse le périphérique
Et moi je l'ai trouvé sympathique
Et ses yeux dans le reflet d'la vitre
Ont trouvé les miens un peu tristes
Il m'a raconté toutes les vies
Qu'il a croisées tous ces samedis
Tous les déçus, tous les maudits
Qu'auraient voulu finir leur nuit
Ailleurs que dans la nuit d'Ali
Pourtant moi je lui ai souri
Ali roule de nuit
Dans les rues sans personne
Un feu rouge à minuit
Et la ville qui ronronne
Ali roule de nuit
Dans les rues sans personne
Il connaît sur le bout des doigts
Les rues d'Abbesses à Levallois
Aussi bien que les amours en croix
Qui se déclaraient sous son toit
Et de temps en temps maladroit
Il joue les psys quand il fait froid
Dans l'cœur des gens qu'ont plus la foi
Qui voudraient tomber dans ses bras
Les gens pressés les gens bourrés
Les gens polis les gens tarés
Il en a vu du monde passer
A l'arrière de son cabinet
Et ses yeux toujours dans l'reflet
Semblaient pour autant transpirer
L'amour pour ceux qui vomissaient
Ali malgré lui pardonnait
Ali roule de nuit
Dans les rues sans personne
Un feu rouge à minuit
Et la ville qui ronronne
Ali roule de nuit
Dans les rues sans personne
Et ma vie entre ses mains grises
Filait à l'allure de la brise
Au son de la radio censée
Nous rappeler qu'on est pas censés
A l'arrière de son cabinet
Et ses yeux toujours dans l'reflet
Semblaient pour autant transpirer
L'amour pour ceux qui vomissaient
Ali malgré lui pardonnait
Ali roule de nuit
Dans les rues sans personne
Un feu rouge à minuit
Et la ville qui ronronne
Ali roule de nuit
Dans les rues sans personne
Et ma vie entre ses mains grises
Filait à l'allure de la brise
Au son de la radio censée
Nous rappeler qu'on est pas censés
Se parler cœur ouvert ainsi
Inconnus là sous nos chemises
Qui semblaient bien nous déguiser
Le temps s'en était arrêté
Et je me souviendrai longtemps
Des dents d'Ali, qui souriant
A pris son temps pour s'assurer
Qu'j'allais traverser sans danger
Devant chez moi en s'inquiétant
De mes yeux tristes et imprudents
J'écris pour cet homme élégant
Précieux souvenir dans le vent
Ali roule de nuit
Dans les rues sans personne
Un feu rouge à minuit
Et la ville qui ronronne
Ali roule de nuit
Inconnus là sous nos chemises
Qui semblaient bien nous déguiser
Le temps s'en était arrêté
Et je me souviendrai longtemps
Des dents d'Ali, qui souriant
A pris son temps pour s'assurer
Qu'j'allais traverser sans danger
Devant chez moi en s'inquiétant
De mes yeux tristes et imprudents
J'écris pour cet homme élégant
Précieux souvenir dans le vent
Ali roule de nuit
Dans les rues sans personne
Un feu rouge à minuit
Et la ville qui ronronne
Ali roule de nuit
Dans les rues sans personne
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