Paroles de la chanson Les nuits où tu t'en vas par Jean-Baptiste Guégan

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Paroles de la chanson Les nuits où tu t'en vas par Jean-Baptiste Guégan

Il y a des incendies qui dévorent ma mémoire
Des filles aux yeux qui brûlent, des lueurs dans le noir
Des néons qui éclatent comme des soleils d'été
Et des rues où je sombre un peu plus chaque fois
Les nuits où tu t'en vas

Les jambes gainées de noir, des seins à la peau blanche
Des sourires de trottoirs, des hanches qui balancent
Des chambres de hasard où je meurs chaque fois
Avec ce goût de cendre qui n'appartiens qu'à moi
Les nuits où tu t'en vas

Quand tu t'en vas, je meurs d'ennuis
Dans le désert des villes de la nuit
Toutes mes peurs me reviennent alors
Hantent ma vie mon âme et puis mon corps

Y a des matins blêmes où meurent mes nuits blanches
Mes folies, mes naufrages et ma raison qui flanche
Et dans ma tête lourde, trop de mal de toi
J'ai cette douleur sourde qui ne me quitte pas
Les nuits où tu t'en vas

Oui, quand tu t'en vas, je meurs d'ennuis
Dans le désert des villes de la nuit
Toutes mes peurs me reviennent alors
Hantent ma vie mon âme et puis mon corps

Les nuits où tu reviens c'est comme un grand soleil
Je renais à la vie quand je touche ton ciel
Je vole les étoiles que tu as dans les yeux
Comme un oiseau de nuit je m'endors au matin
Les nuits où tu reviens
Les nuits où tu reviens

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