Paroles de la chanson Le carnaval de tous les jours par Léo Ferre
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Paroles de la chanson Le carnaval de tous les jours par Léo Ferre
Un petit faune encor timide
Tapis dans le creux d'un rocher
Vit une nymphe s'approcher
Émergeant de l'onde limpide
Dissimulé dans son logis
Sous la nuit brillante d'étoiles
Il la vit détacher son voile
Le petit faune a rougi
Sans imaginer sa présence
Au clair de lune elle a dansé
Son corps souple se trémoussait
Dans une impudique innocence
Et voici que le voile gît
Sur le sol tandis que la blonde
Fait voir le plus beau sein du monde
Tapis dans le creux d'un rocher
Vit une nymphe s'approcher
Émergeant de l'onde limpide
Dissimulé dans son logis
Sous la nuit brillante d'étoiles
Il la vit détacher son voile
Le petit faune a rougi
Sans imaginer sa présence
Au clair de lune elle a dansé
Son corps souple se trémoussait
Dans une impudique innocence
Et voici que le voile gît
Sur le sol tandis que la blonde
Fait voir le plus beau sein du monde
Le petit faune a rugi
Le délogeant de sa cachette
Doucement la fille des eaux
L'entraîne parmi les roseaux
[Lente, achevée ?] sa conquête
Je ne sais comment elle agit
Je crois bien qu'elle offrit ses lèvres
Et sous le baiser plein de fièvre
Le petit faune a réagi
Le délogeant de sa cachette
Doucement la fille des eaux
L'entraîne parmi les roseaux
[Lente, achevée ?] sa conquête
Je ne sais comment elle agit
Je crois bien qu'elle offrit ses lèvres
Et sous le baiser plein de fièvre
Le petit faune a réagi
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